Divertissement

Les députées Françoise Imbert et Laurence Arribagé refusent de signer une proposition de loi d'abolition de la corrida

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Source associative

Corrida Nationale

[Françoise Imbert] m’a répondu, en vrac, que c’était une tradition « familiale », qu’elle avait des origines espagnoles, qu’il y avait un intérêt économique au maintien des corridas, et qu’elle a toujours refusé de signer ces [Propositions de loi] et qu’elle ne signerait « jamais »
(extrait du compte-rendu de Bastien Bouet-Announ, Mouvement pour la Cause Animale)
Madame Arribagé connaissait l’existence de cette proposition de loi, qui avait été présentée dans le groupe les Républicains à l’assemblée. Elle en avait déjà débattu avec lui, lui avait déjà signifié son désaccord. Elle nous a immédiatement dit son intention de ne pas la signer.
(extrait du compte-rendu de Marie-Odile Barthomeuf et Bastien Bouet-Announ, Mouvement pour la Cause Animale)

Compte-rendu d'entretien téléphonique de Bastien Bouet-Announ :

*Françoise IMBERT, député PS de la 5ème circonscription de Haute-Garonne : Fronton, Grenade, Toulouse-XIV (partie non comprise dans la 1re circonscription), Villemur-sur-Tarn.
Entretien téléphonique du 5.09.16 réalisé par Bastien Bouet-Announ :
« Après avoir contacté son secrétariat le 30 août pour lui demander un rendez vous pour savoir si elle voulait soutenir la proposition de loi (ppl) de Mme GAILLARD (j’ai été obligé de lui donner le motif exact de la demande de rendez vous suite à l’insistance de la secrétaire), Mme IMBERT m’a téléphoné le 5 septembre en fin d’après midi.

Elle m’a d’abord dit que :
1/ je n’habitais pas sur sa circonscription
2/ elle ne signera pas de proposition de loi pour l’abolition des corridas

Après avoir répondu que la loi s’applique à tous les citoyens et qu’elle ne s’arrêtait pas à la frontière d’une circonscription, je lui ai demandé quels étaient ses arguments de refus. Elle m’a répondu, en vrac, que c’était une tradition « familiale », qu’elle avait des origines espagnoles, qu’il y avait un intérêt économique au maintien des corridas, et qu’elle a toujours refusé de signer ces ppl et qu’elle ne signerait « jamais ».

Après avoir rappelé que toutes les traditions ne sont pas bonnes à défendre, et que ce n’est pas un argument, je lui rappelle qu’au-delà de sa famille, 73% des français sont pour l’interdiction des corridas sur tout le territoire national (enquête IFOP 2015). Mme IMBERT doute de la véracité de ce sondage avec un « ça reste à démontrer ». Puis elle change de ton, plus agacée et agressive, elle me dit « qu’en république, chacun à son avis et fait en fonction de son avis ». Je lui rappelle que la torture n’est pas une question d’avis mais de responsabilité, ce qu’ont compris près de trois-quart des français. Elle me dit que nous sommes « des extrémistes », que ça commence par la corrida et qu’ensuite ce sera le gavage puis l’interdiction « de manger les poissons (sic) ». Et que cette ppl n’a jamais eu la majorité nécessaire à sa discussion parlementaire et qu’elle ne signera jamais contre la tauromachie.

La discussion étant verrouillée, je lui parle des deux ppl sur l’interdiction d’entrée aux arènes des mineurs de moins de 16 et 14 ans. Elle me dit qu’elle-même n’emmène pas ses petits-enfants aux corridas (donc elle y assiste) mais qu’elle ne veut pas l’imposer aux autres. Ce sur quoi elle me souhaite une bonne journée.

Mme IMBERT est d’accord pour que cet échange soit rendu public.

Bastien BOUET-ANNOUN

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