Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu'il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.
Milan Kundera
Près de 2 millions d’animaux sont victimes de l’expérimentation animale en France chaque année. La plupart sont des rongeurs.
Les rats sont capables de rire, d’empathie, de réciprocité, de mémorisation spatio-temporelle, d’anticipation, etc. 85% des Français favorables à l’interdiction de l’expérimentation animale si des méthodes substitutives existent (IPSOS pour One Voice, 2003). →Mieux connaître l’opinion publique
Question écrite n° 18999 de M. Arnaud Bazin sénateur (Val-d'Oise - Les Républicains) :
M. Arnaud Bazin demande à Mme la ministre des armées un complément d'information après sa réponse du 12 novembre 2020 à la question écrite n° 15121 concernant les statistiques d'utilisation d'animaux vivants dans les laboratoires de recherche biomédicale des armées. Il souhaite rappeler dans un premier temps que le remplacement inscrit dans le principe des 3R (remplacer, réduire et raffiner), tel qu'énoncé dans la directive européenne 2010/63/UE et transposé en droit français dans le décret n°2013-118 du 1er février 2013, vise à substituer au recours à un modèle animal des approches et méthodes ne faisant pas appel au modèle animal telles que des méthodes in vitro et in silico.
Paris, le 17 novembre 2020
Madame Frédérique Vidal
Ministre de l’Enseignement supérieur,
de la Recherche et de l’Innovation
Pavillon Boncourt – 21, rue Descartes, 75005 Paris
Envoyée en courrier recommandé.
Objet : nos organisations vous alertent sur la reproduction des chiens utilisés dans la
recherche sur la myopathie.
Madame la Ministre,
Cela fait plus de 30 ans que des chiens sont volontairement reproduits myopathes dans le
cadre des recherches sur cette maladie. Depuis, aucun résultat probant n’a été publié,
personne n’a guéri de la myopathie, et pourtant des chiens continuent d’être les cobayes de
cette recherche qui leur fait subir une vie de souffrance et une mort prématurée. En vertu de
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 15 septembre 2020.
PROPOSITION DE LOI
relative à la prévention et à la lutte contre la souffrance et la maltraitance animale
,
(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale
de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale
dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Mesdames et Messieurs
Dimitri HOUBRON, Vincent LEDOUX, Olivier BECHT, et les membres du groupe Agir ensemble (1),
Ces députés ont interrogé le gouvernement afin de clarifier la situation.
La modification autorise l’utilisation d’un animal provenant d’un élevage non agréé à cette fin, à la condition « d’éléments scientifiques dûment justifiés ». Avant ce décret, cette condition était déjà présente, mais deux autres conditions [...] ont été retirées :
lorsque la production des éleveurs agréés est insuffisante (pas assez d’animaux élevé à fournir par rapport à la demande) ;
Si aucun groupe politique n'utilise sa «niche parlementaire» pour mettre une proposition de loi sur la condition animale à l'ordre du jour du Parlement, certains sujets très attendus par les citoyens n'y seront jamais débattus
90% des Français sont favorables à l’interdiction de l’expérimentation animale si des méthodes substitutives existent, selon un sondage IFOP de 2018 (source : 30 Millions d'Amis). Soit 5 points de plus qu'en 2003 (source : One Voice). 8. Lancer un plan national des méthodes de remplacement
Si aucun groupe politique n'utilise sa «niche parlementaire» pour mettre une proposition de loi sur la condition animale à l'ordre du jour du Parlement, certains sujets très attendus par les citoyens n'y seront jamais débattus
90% des Français sont favorables à l’interdiction de l’expérimentation animale si des méthodes substitutives existent, selon un sondage IFOP de 2018 (source : 30 Millions d'Amis). Soit 5 points de plus qu'en 2003 (source : One Voice). 8. Lancer un plan national des méthodes de remplacement
Question avec demande de réponse écrite à la Commission des Eurodéputés :
Eleonora Evi (NI), Francisco Guerreiro (Verts/ALE), David Cormand (Verts/ALE), Sirpa Pietikäinen (PPE), Petras Auštrevičius (Renew), Tilly Metz (Verts/ALE), Anja Hazekamp (GUE/NGL), Pascal Durand (Renew)
D’après le rapport de la Commission du 7 février 2020 sur la mise en œuvre, dans les États membres, de la directive 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques, outre les 10,9 millions d’utilisations signalées d’animaux, 12 597 816 animaux ont été élevés et mis à mort sans être utilisés dans des procédures.
Cela signifie qu’en 2017, en tout, 23,5 millions d’animaux ont été mis à mort à des fins scientifiques dans l’ensemble de l’Union.
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