Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu'il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.
Milan Kundera
Près de 2 millions d’animaux sont victimes de l’expérimentation animale en France chaque année. La plupart sont des rongeurs.
Les rats sont capables de rire, d’empathie, de réciprocité, de mémorisation spatio-temporelle, d’anticipation, etc. 85% des Français favorables à l’interdiction de l’expérimentation animale si des méthodes substitutives existent (IPSOS pour One Voice, 2003). →Mieux connaître l’opinion publique
Dans le cadre des travaux pratiques de sciences de la vie et de la Terre (SVT) et de bio-physiopathologie humaine (BPH) dans la série sciences et technologies de la santé et du social (ST2S), et plus généralement dans toutes les classes jusqu'au baccalauréat (...) il n'est plus procédé à des dissections d'animaux morts élevés à seule fin d'expériences scientifiques.
(extrait de la circulaire de la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche Najat Vallaud-Belkacem)
Le mardi 26 mai 2015 a eu lieu la pose de la première pierre du Centre de Recherche en Biomédecine de Strasbourg (CRBS) à la Faculté de Médecine de l’Université de Strasbourg. (...) Ce bâtiment d’une superficie de 13 866 m² accueillera une animalerie centrale de 1500 m². Nous avons connaissance des pratiques de ce type de structure qui utilise de manière récurrente la recherche sur les animaux. Pouvez-vous confirmer que le Conseil Régional a financé ce projet à hauteur de 4,24 Millions d’euros Le Conseil Régional subventionne-t-il des projets encourageant les méthodes alternatives à l’expérimentation animale ?
(extraits de la question écrite au Président du Conseil Régional)
Un article de presse datant du 8 mai 2016 (DNA) ayant pour titre « Un DEPE dopé » fait mention d’une extension sur le campus CNRS à Strasbourg (...) L’extension récente aura un coût de 2,5 millions d’euros et il est fait mention d’une extension qui permet de greffer une nouvelle animalerie aux locaux déjà existants pour mener des expériences sur des animaux abrités dans des « chambres » particulières. Pour cet agrandissement, les trois grandes collectivités locales (Région, Bas-Rhin et Eurométropole) auraient apporté environ 300 000 € chacune. (...) Le Conseil Régional peut-il nous fournir le montant exact de sa subvention régionale ?
(extraits de la question écrite au Président du Conseil Régional)
Manifestation à Strasbourg contre l'expérimentation animale et la primaterie
Ce Samedi 14 Mai, à l'appel de diverses associations (Animalsace, Fight for Monkeys et Pro Anima), près de 300 personnes étaient rassemblé à Strasbourg pour manifester contre la primaterie de Niederhausbergen (qui détient des primates destinés à l'expérimentation animale) et contre l'expérimentation animale dans son ensemble. Des élus FN étaient présents pour soutenir la cause : Jordan Grosse-Cruciani, Virginie Joron, Eliane Klein, Andréa Didelot et Sylvain Marcelli.
Question à la Commission avec demande de réponse écrite E-003757/2016 :
Objet : Transposition de la directive européenne 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques
Parmi les nombreux défauts de transposition en droit français de la directive 2010/63/UE, nous notons:
– que l'évaluation des projets utilisant des animaux est réalisée en France par des "comités d'éthique" dont la composition ne garantit pas une évaluation transparente et impartiale telle qu'exigée par la directive (article 38, paragraphe 4);
– qu'aucun comité national chargé de la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales répondant aux conditions fixées par l'article 49 n'a été créé;
– que l'obligation de publier des informations statistiques annuelles (article 54, paragraphe 2) et l'obligation de publier des résumés non techniques des projets (article 43, paragraphe 3) n'ont pas été transposées;
– que la peine maximale encourue en cas de violation d'une disposition nationale – prise en application de la directive – est une contravention de 4e classe (375 EUR) et que l'obligation d'une sanction "proportionnée" et "dissuasive" de l'article 60 n'a donc pas été transposée;
– qu'aucune initiative n'a été prise au niveau national depuis 2010 concernant la promotion des méthodes alternatives et de la recherche dans ce domaine, nonobstant les recommandations de l'article 47.
Quelles mesures la Commission compte-t-elle prendre pour amener la France à respecter toutes les dispositions de la directive 2010/63/UE?
EELV souhaite que l’enseignement, en général, prenne enfin en compte la condition animale et s’engage à développer chez les élèves le respect des animaux, la conscience de leur sensibilité, le souci d’épargner leur vie. (...) Par conséquent, EELV attend de Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Éducation nationale, un arrêté ministériel interdisant toute dissection sur animaux vertébrés et céphalopodes dans l’enseignement secondaire, mesure en accord avec l’évolution de notre société de plus en plus préoccupée de la condition animale.
(extrait du communiqué d'EELV)
STOP AUX ANIMAUX DANS LES LABOS ! Les méthodes modernes (modélisation, culture sur cellules) sont plus efficaces et moins sadiques que la vivisection (expérimentation animale) mais nos scientifiques rechignent à entrer dans la science du futur.
Pour le Téléthon par exemple, les recherches cachées sur les animaux (malgré le sacrifice de milliers de chiots 'beagle') n'ont donné que très très peu de résultats. Les français attendent une recherche plus efficace et moins atroce.
(post Facebook d'Érik Tamburi)
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