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Le MCPA s'engage à créer une réglementation coercitive afin d'encadrer l'utilisation de l'animal lors de tournages cinématographiques

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Si en France des lois de protection de l’animal interdisent toute sorte de souffrances et de maltraitance faites aux animaux et si des organismes indépendants certifient qu’aucun animal n’a souffert durant le tournage, il est constaté chaque année que des animaux ont souffert et/ou sont mort durant la réalisation de longs-métrages pour le cinéma. [...]
Le MCPA s’engage à créer une réglementation efficace et coercitive afin d’encadrer strictement l’utilisation de l’animal lors des tournages comme par exemple avec le temps maximal de travail par jour et par semaine et, l’obligation de bons soins des animaux avant, pendant et après les scènes.

Intégralité du communiqué ci-dessous :

Si en France des lois de protection de l’animal interdisent toute sorte de souffrances et de maltraitance faites aux animaux et si des organismes indépendants certifient qu’aucun animal n’a souffert durant le tournage, il est constaté chaque année que des animaux ont souffert et/ou sont mort durant la réalisation de longs-métrages pour le cinéma. À titre d’exemple, le film “De l’eau pour les éléphants”, sorti dans les salles françaises le 4 mai 2011, raconte la maltraitance d’un pachyderme prénommé Rosie dans les années 1930. Le rôle principal est joué par l’éléphante Tal incarnant le personnage de Rosie. L’ironie est que l’éléphante Tal a été filmé en caméra cachée en train d’être battue par le dresseur avant le tournage, à coup de bâton et de décharges électriques. Pour autant, le film “De l’eau pour les éléphants” a bénéficié du label « No animals were harmed », décerné par la prestigieuse association American Humane Association. D’après Phil Buckley, président de l’association Animals Defenders International, « ces méthodes sont fréquentes dans ce milieu. Les dresseurs emploient des pistolets paralysants qui diffusent des décharges électriques. Un procédé douloureux dénoncé par les organismes de protection animale depuis de nombreuses années. Les éléphants sont formés par la souffrance et la peur d’une sanction supplémentaire2 ».
Les contrôles des organismes de labélisation du bien-être animal sont effectués durant les tournages et non en amont et en aval. En effet, même si les associations People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) et 30 millions d’amis ont pu dénoncer des souffrances faites aux animaux pendant les tournages de certains films3, c’est bien souvent dans les lieux de vie de ces acteurs que les plus grandes souffrances se produisent. En outre, aucun droit du travail des animaux acteurs de cinéma n’existe, laissant alors toutes les possibilités d’exploitation possible. En effet, de multiples abus du temps de travail et de repos des animaux sont rapportés chaque années par les association de défense de l’animal. Plusieurs autres situations sont également dénoncées par les associations qui sont celles des lieux et conditions de vie sordides des animaux pendant le tournage et les méthodes de dressage souvent violentes. Il s’agit de points capitaux du fait que le plus grand nombre de maltraitances et de décès ne surviennent pas lorsque l’animal tourne, mais lorsqu’il est formé pour un film.
Le MCPA s’engage à créer une réglementation efficace et coercitive afin d’encadrer strictement l’utilisation de l’animal lors des tournages comme par exemple avec le temps maximal de travail par jour et par semaine et, l’obligation de bons soins des animaux avant, pendant et après les scènes.

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