Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires…
Boris Cyrulnik
Entre 60 000 et 100 000 animaux sont détenus dans les zoos ou assimilés existant en France. 4 parcs aquatiques y détiennent et présentent des cétacés.
Tigres sillonnant leur cage à l‘infini, éléphants balançant leur tête, ours tournant en rond, oiseaux s’arrachant les plumes… ces signes traduisent des troubles du comportement qu’il est d’usage d’assimiler à la psychose chez les humains. 93% des Français pensent qu’il faudrait avoir une législation de l’UE obligeant toute personne utilisant des animaux à des fins commerciales d’en prendre soin (Commission européenne, Eurobaromètre 2016). →Mieux connaître l’opinion publique
La Conseillère de Paris Danielle Simonnet demande à la Mairie de Paris d'être cohérente avec son voeu voté en décembre dernier. Elle demande que la Mairie de Paris arrête de distribuer des places gratuites pour les spectacles avec animaux sauvages.
(extrait du commentaire de Paris Animaux Zoopolis)
La question de bientraitance animale est une cause pour laquelle Arpajon s'est déjà engagée par le passé en prenant un arrêté dans ce sens en 2016 pour interdire l'implantation de cirques avec animaux sauvages ou domestiques.
C'est pourquoi saisie par des visiteurs et en accord avec ses principes, la ville d'Arpajon a pris toutes les mesures pour que ce manège ne soit, désormais, plus présent sur la foire et que les autorités compétentes soient alertées. Nous devons par notre vigilance collective mettre un terme à ces pratiques.
(extrait du communiqué de la mairie)
Le grand groupe mixte de fauves (...) Incroyable numéro avec les animaux de la ferme (...) La grande cavalerie des steppes mongoles (...) Les 1001 nuits : la troupe d'animaux exotiques
(extrait du programme)
face aux tigres de Sibérie et aux lions d'Afrique (...) La grande cavalerie des steppes mongoles (...) Les fascinants chameaux de Sibérie (...) L'impressionnant groupe mixte de fauves
(extrait du programme)
C'est définitif : le zoo de Maubeuge ne sera pas agrandi. C'était l'une des promesses de campagne d'Arnaud Decagny (UDI) pendant les municipales de 2014 : mettre fin à l'ambitieux projet porté par son prédécesseur Rémi Pauvros (PS) et lancé en septembre 2013. Une promesse qui a un coût : 8 401 038 euros que la ville de Maubeuge et l'agglomération doivent au groupe Eiffage. (...) Mais rien à voir, précise Arnaud Decagny, avec ce qu'aurait coûté le projet une mené à son terme. L'élu évoque un chantier à 102 millions d'euros TTC, dont la première phase devait coûter 60 millions d'euros. Sans compter les frais de fonctionnement et le déficit chaque année.
Ainsi, s'appuyant sur le code rural qui dispose en son article L.214-1 que «tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce», et l'arrêté en date du 18 mars 2011 qui dispose que les animaux détenus dans les établissements de spectacle itinérant «doivent être entretenus et entraînés dans des conditions qui visent à satisfaire leurs besoins biologiques et comportementaux, à garantir leur sécurité, leur bien-être et leur santé», la commune renonce à recevoir tout cirque détenant des animaux sauvages et domestiques.
(extrait de l'article de la Dépêche du Midi)
Semble positif mais ne fait qu'évoquer l'interdiction dans plusieurs pays de la détention d'animaux dans les cirques sans explicitement la demander pour la France
Question écrite de Didier Le Gac député du Finistère:
Un arrêté a été pris sous mon ordre interdisant les cirques avec animaux exotiques et sauvages, relate le maire, Michel Lamarre, mais j’ai reçu un courrier du service de la préfecture m’intimant l’ordre de supprimer l’arrêté car les cirques, en France, ne sont pas interdits. On m’a dit que j’entravais la liberté de commerce, qu’il s’agissait d’un abus de pouvoir de ma part. Je n’ai ni le pouvoir, ni le droit d’interdire.
(propos du maire recueillis par Valentin Drault, Le Pays d'Auge)