Droit animal Élevage

Le ministre de l'Agriculture prétend que «les principales associations de protection animale» ont prise sur l'élaboration des politiques publiques relatives au «bien-être» des animaux d'élevage

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Nationale

Réponse du ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Foret à la question écrite de André Schneider :

Le comité national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), créé en décembre 2012, a pour vocation de rendre des avis au ministre chargé de l'agriculture sur les projets d'évolution réglementaire ainsi que sur toutes autres questions relatives à la santé et à la protection des animaux et des végétaux. Une section du CNOPSAV dédiée aux sujets en lien avec le bien-être animal a été instaurée en 2013. Cette instance regroupe l'ensemble des acteurs du bien-être animal et notamment les principales associations de protection animale. Celles-ci sont donc bien associées à la construction des politiques publiques relatives au bien-être des animaux d'élevage. C'est d'ailleurs au sein de cette instance que la première stratégie française en faveur du bien-être animal a été élaborée. Les travaux menés par le CNOPSAV bien-être animal ont abouti au plan d'actions 2016-2020 en faveur du bien-être animal, présenté par le ministre chargé de l'agriculture le 5 avril 2016. Ce plan comprend 20 actions concrètes articulées autour des axes de recherche et d'innovation, de responsabilisation de tous les professionnels, d'évolution des pratiques d'élevage, de prévention de la maltraitance animale mais également de l'exigence d'assurer la protection des animaux lors de leur mise à mort. Le détail de ce plan est accessible sur le site du ministère de l'agriculture de l'agroalimentaire et de la forêt : http://agriculture.gouv.fr/une-nouvelle-strategie-globale-pour-le-bien-etre-des-...

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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Attentes citoyennes

44%

des Français
estiment que le « bien-être » des animaux de ferme n'est pas assuré aujourd'hui en France

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84%

des Français
sont favorables à l’interdiction de l’élevage intensif

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