Élevage

Louis Pinton demande un abaissement des normes encadrant l'élevage

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Question parlementaire

Nationale

Question Parlementaire de Louis Pinton Sénateur de L'Indre :

M. Louis Pinton se fait l'écho auprès de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement des motifs de mécontentement et de légitime revendication manifestés par nos agriculteurs, mobilisés le 2 juillet 2015 à l'occasion d'une « nuit de la détresse agricole » qui a réuni des milliers d'entre eux dans toute la France. Pris en étau entre la baisse régulière des prix de vente, toutes productions confondues, et l'accroissement concomitant de leurs charges, les exploitants de TPE/PME agricoles s'appauvrissent et réclament une nouvelle politique des prix susceptible, en particulier, de limiter en amont comme en aval les abus de position des grands groupes de l'industrie agro-alimentaire et de la distribution. Dans le même ordre d'idées, une valorisation énergique de l' « origine France » contribuerait à privilégier la production nationale dans l'ensemble de la filière, de la ferme à l'assiette et à l'export. Les agriculteurs en appellent aussi, au bénéfice de leur filière comme à celui du monde rural dont elle est indissociable, à une politique résolue de modernisation, d'innovation et donc de compétitivité en faveur des exploitations. Enfin, l'asphyxie par les normes en agriculture les conduit à réclamer la tenue, une à deux fois par an, d'assises transversales de la réglementation visant tant à réduire la quantité des normes en vigueur qu'à les rendre compréhensibles, pertinentes et applicables. Au-delà de ces assises sur la réglementation, sur lesquelles il lui demande son sentiment, ne lui semblerait-il pas opportun de convoquer sans retard des états généraux de l'agriculture, afin de passer en revue de manière systématique l'ensemble des revendications et des attentes d'une profession gagnée par le doute et le découragement ?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

Sources

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Attentes citoyennes

86%

des Français
estiment que l'abattage sans étourdissement préalable est inacceptable quelles que soient les circonstances

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90%

des Français
sont favorables à la généralisation de la vidéosurveillance dans tous les abattoirs

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