Animaux de compagnie

Christophe Barthès demande au Gouvernement de soutenir les refuges par des subventions et des aides fiscales

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Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Nationale

Question écrite de M. Christophe Barthès député (Rassemblement National - Aude ) :

M. Christophe Barthès appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la situation difficile des refuges animaliers tels que la Société carcassonnaise de protection animale (SCPA) dans l'Aude, refuges affiliés à la Confédération nationale défense de l'animal, reconnue d'utilité publique. Au-delà des problèmes rencontrés comme les abandons toujours élevés, une raréfaction des dons ou encore des normes toujours plus strictes, les refuges se heurtent à d'importantes difficultés de financement. En effet, ils ont beaucoup de dépenses (les frais de vétérinaire, la masse salariale ou encore les travaux d'aménagement pour respecter des normes toujours plus nombreuses et contraignantes) mais ont très peu de moyens, qui sont en très grande majorité des dons de particuliers. Ces refuges accueillent plusieurs centaines d'animaux chaque année ; ils ont les mêmes contraintes qu'une entreprise alors qu'ils n'ont pas de rentrées d'argent. Il faut savoir distinguer les fourrières des refuges. Les fourrières sont financées en grande partie par les communes, qui leur reversent en moyenne 0,90 centime d'euro par an et par habitant (sachant que certaines ne respectent pas cette obligation) mais les refuges sont eux complètement dépendants de la générosité des particuliers, générosité qui s'amoindrit en cette période de crise financière que l'on traverse. Les finances des refuges sont exsangues alors que les concitoyens sont de plus en plus sensibles à la cause animale et qu'ils recueillent de plus en plus d'animaux que les particuliers n'arrivent plus à assumer financièrement. La situation pour certains d'entre eux est explosive : surchargés, ne pouvant plus recruter financièrement, ni se chauffer, ils se retrouvent avec des centaines d'animaux sans aide. Pourquoi l'Etat n'attribue-t-il pas des avantages financiers au travers de subventions ou des avantages fiscaux en baissant par exemple les charges patronales pour les employés des refuges animaliers ? Il est primordial d'aider ces bénévoles et tous ceux qui travaillent dans les refuges car ils s'occupent des animaux mais ne pourront plus le faire si leur situation financière continue à se dégrader. Il lui demande ses intentions à ce sujet.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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