Animaux liminaires

Samantha Cazebonne demande d'interdire la gestion létale des populations de pigeons et de développer les méthodes contraceptives (pigeonniers, maïs contraceptif)

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Personnalité politique (1)

Photo Samantha Cazebonne
Samantha Cazebonne Sénatrice (999) Renaissance

Question parlementaire

Nationale

Question écrite n° 04618 de Mme Samantha Cazebonne (Français établis hors de France - RDPI) :

Mme Samantha Cazebonne attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur les méthodes non létales de limitation des populations de pigeons. De nos jours, les communes s'appuient essentiellement sur des méthodes létales pour limiter les populations de pigeons, en particulier par des campagnes de tir ou de capture suivie de gazage. Pour éviter que le public s'en émeuve, ces campagnes sont souvent menées à l'abri des regards, mais cela n'enlève rien à leur cruauté. Ces méthodes sont de plus inefficaces sur le long terme. En effet, les pigeons éliminés sont rapidement remplacés par d'autres, que ce soit par accroissement de la natalité ou par immigration d'individus provenant d'autres régions. Pourtant, des solutions éthiques et efficaces existent : le pigeonnier contraceptif et le maïs contraceptif. Le pigeonnier contraceptif, utilisé depuis de nombreuses années en France, permet à la fois de regrouper les pigeons là où ils dérangent le moins et de limiter leur population en remplaçant les œufs pondus par des œufs factices. Le maïs contraceptif est constitué de grains de maïs enrobés d'un contraceptif non hormonal et sans effet sur les mammifères : la nicarbazine. Disponible depuis peu sur le marché français, ce produit a fait la preuve de son efficacité dans des villes européennes telles que Gênes et Barcelone. Au regard de la préoccupation grandissante des Françaises et des Français pour la condition animale, de la cruauté et de l'inefficacité des méthodes létales de limitation des populations de pigeons, elle demande au Gouvernement s'il envisage de promouvoir les méthodes non létales reposant sur la contraception et d'inciter les communes à mettre en œuvre lesdites méthodes. Cela pourrait, par exemple, prendre la forme d'une circulaire via les préfectures et d'une campagne de communication à l'attention des collectivités locales.

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Sources

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Attentes citoyennes

61%

des Parisiens
sont favorables à ce que la mairie de Paris utilise une solution alternative non létale concernant les rats

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85%

des Parisiens
considèrent que les dispositifs dits «éthiques» comme les pigeonniers respectent le bien-être animal

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