Ce sera l'occasion pour que tous les acteurs, association de protection de l'environnement et éleveurs, fassent part de leur point de vue et avancent des propositions. D'ores et déjà quelques pistes de réflexion ont été avancées, comme la mise en place de placettes d'équarrissage naturel ou encore les tirs d'effarouchement.
extrait de la question
Question parlementaire de Frédérique Espagnac, sénatrice des Pyrénées-Atlantique :
Mme Frédérique Espagnac attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, sur les attaques de vautours dans le département des Pyrénées-Atlantiques au printemps 2014.
En effet, après l'attaque d'un veau par une vingtaine de vautours, le 16 avril 2014 à Loubieng, une nouvelle attaque a eu lieu le 4 mai 2014 à Ogeu contre une vache venant de mettre bas. Dans les deux cas, les bêtes étaient en « parfaite santé » aux dires de tous. Ces attaques sont devenues problématiques pour les éleveurs qui ne s'expliquent pas ce comportement d'un animal normalement nécrophage. Ils notent également la précocité de ces attaques qui sont, en général, plutôt déplorées pendant la période estivale. Selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage des Pyrénées-Atlantiques, déjà quatre cas ont été recensés en 2014 et une cinquantaine en 2013. Une réunion autour de cette question doit normalement avoir lieu avant la fin du mois de mai 2014 à la sous-préfecture d'Oloron-Sainte-Marie. Ce sera l'occasion pour que tous les acteurs, association de protection de l'environnement et éleveurs, fassent part de leur point de vue et avancent des propositions. D'ores et déjà quelques pistes de réflexion ont été avancées, comme la mise en place de placettes d'équarrissage naturel ou encore les tirs d'effarouchement. De plus, une expertise approfondie sur les interactions entre le vautour fauve et l'élevage avait été commandée au conseil général de l'agriculture, de l'alimentation et des espaces ruraux et au conseil général de l'environnement et du développement durable.
Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles sont les conclusions de cette expertise et quelles sont les solutions envisagées par l'État.