Chasse & pêche

Le sénateur Yves Daudigny demande au gouvernement des mesures pour lutter contre le commerce en ligne d'espèces animales protégées, aux niveaux national et européen.

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Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Trafic d'animaux sauvages Nationale

Question écrite n° 14716 de M. Yves Daudigny sénateur (Aisne - SOCR) :

M. Yves Daudigny attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique et solidaire au sujet de la cybercriminalité ciblant les espèces animales menacées.
L'essor d'internet est allé de pair avec l'explosion de la criminalité ciblant les espèces menacées, facilitant le commerce d'animaux vivants, de parties d'animaux et de produits dérivés sur de nombreux sites de vente en ligne et via les réseaux sociaux. En 2017, une enquête menée par l'IFAW (le fonds international pour la protection des animaux) dans quatre pays dont la France a recensé 11 772 animaux vivants et des milliers de parties d'animaux et produits dérivés d'espèces menacées mis en vente. Leur valeur est estimée à plus de 3 millions d'euros.
Si la France a engagé des premières mesures pour encadrer le commerce en ligne des espèces sauvages, il est nécessaire de renforcer le cadre réglementaire actuel afin de mieux prendre en compte les dangers d'internet. Cela passe notamment par la fixation de nouvelles obligations adressées aussi bien aux vendeurs, aux acheteurs qu'aux sites d'enchères en ligne.
Ainsi, la modification de l'arrêté du 30 juin 1998 fixant les modalités d'application de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) permettrait d'engager cette évolution. Sa modification viserait à préciser et à rendre plus contraignant le cadre réglementaire qui régit le commerce d'espèces sauvages.
Aussi lui demande-t-il quelles mesures sont prévues pour lutter plus efficacement contre la cybercriminalité ciblant les espèces animales menacées, à l'échelle nationale comme à l'échelle européenne. Il souhaite également savoir si le Gouvernement envisage de modifier l'arrêté du 30 juin 1998 susmentionné.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

Sources

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Attentes citoyennes

84%

des Français
estiment que le Gouvernement devrait strictement limiter les espèces sauvages pouvant être vendues en France et détenues par des particuliers

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91%

des Français
sont favorables à l'interdiction de l'importation en France de certains trophées d'animaux sauvages (ours polaires, éléphants et léopards d'Afrique)

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