La pratique de la chasse à courre nuit fortement au bien-être des animaux sauvages de par le stress et la souffrance qu'elle engendre pour l'animal chassé.
La Commission prévoit-elle de réglementer la chasse à courre ou de proposer aux États membres de bannir cette pratique au regard de sa contradiction évidente avec le respect du bien-être animal?
Question parlementaire de l'eurodéputée EELV Sandrine Bélier à la Commission européenne :
Objet: Bien-être animal et pratiques de chasse
La pratique de la chasse à courre nuit fortement au bien-être des animaux sauvages de par le stress et la souffrance qu'elle engendre pour l'animal chassé. D'un point de vue écologique, la chasse à courre ne comporte pas d'avantages particuliers au regard des objectifs de conservation d'une espèce. D'un point de vue juridique, si la quasi-totalité des pays européens l'ont déjà proscrite, cette pratique fait encore l'objet de conditions particulièrement favorables dans certains États-membres.
La Commission a entamé une réflexion européenne sur le principe du bien-être animal, illustrée par la stratégie de l'Union européenne pour la protection et le bien-être des animaux au cours de la période 2012-2015 (COM(2012)6 final/2).
La Commission peut-elle préciser comment elle entend assurer le respect du principe du bien-être animal?
La Commission prévoit-elle de réglementer la chasse à courre ou de proposer aux États membres de bannir cette pratique au regard de sa contradiction évidente avec le respect du bien-être animal?
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