Cette pratique, ancienne tradition d'origine espagnole, consiste à la nuit tombée, à mettre feu à des boules de produits inflammables attachées sur les cornes d'un taureau [...] Lors de telles pratiques, le taureau subit des brûlures et des sévices graves
Texte de la question parlementaire de Laurence Abeille, député du Val de Marne :
Mme Laurence Abeille interroge Mme la ministre de la culture et de la communication sur la pratique du « taureau de feu » ou « toro de fuego ». Cette pratique, ancienne tradition d'origine espagnole, consiste à la nuit tombée, à mettre feu à des boules de produits inflammables attachées sur les cornes d'un taureau. L'animal est alors lâché pendant une heure dans les rues de la ville et les festivaliers doivent l'esquiver. Un tel évènement devait avoir lieu début septembre à Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales mais a été annulé sous la pression des défenseurs de la cause animale. Lors de telles pratiques, le taureau subit des brûlures et des sévices graves. Or l'article 521-1 du code pénal punit de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende « le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité ». Aussi, considérant l'illégalité de telles pratiques, elle souhaite savoir ce que le Gouvernement compte faire pour les interdire.
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