Élevage

Béatrice Roullaud demande au gouvernement «d'interdire purement et simplement le claquage et la castration des porcelets»

Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Mutilations Nationale

Question écrite N° 12294 de Mme Béatrice Roullaud députée (Rassemblement National - Seine-et-Marne) :

Mme Béatrice Roullaud interroge M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur l'utilisation des méthodes de la castration à vif, du claquage et de la coupe systématique des queues des porcelets dans certains élevages porcins. Décriée depuis des années par les associations de protection animale, la castration à vif est une opération réalisée sans anesthésie ayant pour objectif d'éliminer une odeur incommodante lors de la cuisson du porc non castré. Or les différentes études scientifiques estiment que la viande de seuls 5 % des mâles est susceptible de révéler cette odeur et que tous les consommateurs n'y sont pas sensibles. Quant au claquage, il consiste à tuer les porcelets, jugés trop faibles pour offrir une rentabilité économique, en les « claquant » contre une paroi ou sur le sol. Ces deux techniques, ainsi que la coupe systématique des queues, sont cruelles envers ces animaux et contreviennent aux conditions et de fin de vie que la société devrait leur garantir. Le ministre de l'agriculture s'était engagé en 2020 à mettre fin à la castration à vif des porcelets fin 2021. Un premier arrêté a alors été signé en février 2020 pour interdire la castration à vif à partir du 1er janvier 2022 et encadrer la réalisation de la castration en obligeant la prise en charge de la douleur du porcelet. Ainsi, désormais, les éleveurs doivent utiliser des anesthésiants et analgésiques ou ne plus castrer les porcelets. Mais l'usage de ces produits est difficilement contrôlable et dans les faits, incontrôlé. L'association L214 a d'ailleurs révélé récemment que des manipulations violentes et illégales sur des porcelets perduraient dans certains élevages. Elle lui demande en conséquence si le ministère envisage d'interdire purement et simplement le claquage et la castration des porcelets afin d'éviter ces dérives insupportables.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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Attentes citoyennes

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Mutilations
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89%

des Français
sont favorables à l'interdiction des mutilations des animaux (queue, oreilles, bec, testicules, dents, etc.) si ce n'est pas nécessaire pour protéger la sécurité des travailleurs/éleveurs (auquel cas un anesthésiant sera utilisé)

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84%

des Français
sont contre les mutilations subies par les cochons en élevage intensif

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