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Le MEI demande l'abolition du gavage

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Gavage Nationale

Extrait du texte adopté le 5 mars 2006 par le MEI. Il défend notamment l'interdiction du gavage et l'abandon de l'élevage intensif, l'encouragement à l'alimentation végétarienne et la mise à disposition de menus végétariens dans la restauration collective.

LES ANIMAUX DE BOUCHERIE

En dehors d’une minorité d’élevages pratiquant les méthodes fermières ou biologiques, la grande majorité des élevages a opté pour les procédés industriels et concentrationnaires, les animaux n’étant alors que de la matière première.

Outre que la vie de ces animaux n’est qu’un long calvaire de leur naissance à leur mort, ils produisent des viandes de très basses qualité, néfastes à la santé humaine. Antibiotiques, psychotropes (…) se retrouvent dans leur chair. Qui ne se souvient pas de la « vache folle », du poulet à la dioxine ou de la tremblante du mouton ? Et maintenant nous avons « gagné » la grippe aviaire !

Et n’oublions pas la production du lait et des oeufs qui est aussi concernée par ce mode d’élevage.

Par ailleurs, ce type d’élevage engendre la pollution des sols, des cours d’eau et des nappes phréatiques.

Les longs transports d’animaux vivants, à l’importation comme à l’exportation, sont aussi une autre source de souffrances indicibles pour les animaux. De plus, ils présentent des risques pour le consommateur en raison de l’état de santé des animaux (maladies, mutilations, manque d’hygiène, etc.). De surcroît, on rejoint là le non-sens écologique des transports routiers abusifs.

Nous demandons :
- Tout comme c'est le cas dans 13 pays européens, en Israël et en Californie, l'interdiction du gavage, de la production et de la vente de foie gras car ce produit malsain (foies caractérisés par une stéatose) implique la torture des canards et des oies.
- Le retour, à terme, à un élevage fermier ou bio et la fermeture des élevages industriels.
- La promotion des produits biologiques auprès des consommateurs et l’instauration de menus bio dans les restaurants collectifs (surtout dans les cantines scolaires).
- L’arrêt des importations et exportations d’animaux vivants, le transport frigorifique de carcasses étant la solution de substitution.
- La limitation à un maximum de 8 heures de la durée des transports des animaux vivants.
- L’interdiction des OGM, tant dans l’élevage que dans l’agriculture.
- L’interdiction des mutilations et autres manipulations brutales pratiquées sur les animaux vivants et ce sans anesthésie (queues et dents coupées chez les porcelets, castrations à vif, becs coupés chez les volailles…).
- Le respect de l’espace vital pour chaque animal, que ce soit lors de l’élevage ou du transport.
- Un contrôle renforcé effectué auprès des transporteurs par la Gendarmerie.
- Des contrôles réguliers et fréquents des élevages et des abattoirs par la DSV (dont les moyens humains et financiers doivent être renforcés).
- Une meilleure information du consommateur sur la traçabilité et un meilleur contrôle des labels.
- Une campagne de sensibilité sur les bienfaits de l’alimentation végétarienne sur notre santé et celle de la planète, avec une mise à disposition systématique de menus végétariens dans la restauration collective (cantines scolaires, restaurants universitaires, maisons de retraite, hôpitaux…) donnant ainsi à chacun la possibilité de choisir son régime alimentaire.

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estiment que les traditions (combats de coqs, gavage, corrida, etc.) ne peuvent plus justifier de faire souffrir les animaux

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