Question avec demande de réponse écrite E-000624/2023 à la Commission des Eurodéputés :
Anja Hazekamp (The Left), Pär Holmgren (Verts/ALE), Pascal Durand (S&D), Michal Wiezik (Renew), Sylwia Spurek (Verts/ALE), Ville Niinistö (Verts/ALE), Francisco Guerreiro (Verts/ALE), Maria Noichl (S&D), Margrete Auken (Verts/ALE)
Lors de la pandémie de COVID-19, il est apparu clairement que l’élevage d’animaux à fourrure constitue une menace pour la santé humaine et animale. Le virus SARS-CoV-2 a été détecté dans au moins 480 élevages de visons, dans 12 pays.
De plus, le virus de la grippe aviaire H5N1 a récemment été détecté dans une ferme d’élevage de visons en Espagne. Les scientifiques ont trouvé des preuves attestant que ce virus s’était transmis entre visons et qu’au moins l’un des variants identifiés favorise à présent la transmission d’un mammifère à un autre[1].
Les virologues se sont déclarés très préoccupés par le fait que, étant donné la prévalence actuelle du virus au sein des populations d’oiseaux, le H5N1 puisse infecter un élevage intensif de visons situé ailleurs et être à l’origine d’une prochaine pandémie de grippe aviaire.
1. Quelles initiatives la Commission a-t-elle prises pour garantir que des mesures (de biosécurité) appropriées sont adoptées par les États membres afin de prévenir la propagation des virus H5N1 et SARS-CoV-2 parmi les élevages d’animaux à fourrure?
2. Étant donné la menace que les élevages d’animaux à fourrure représentent pour la santé humaine et animale, ainsi que leurs graves effets négatifs sur le bien-être animal, la Commission compte-t-elle inclure l’interdiction de l’élevage des animaux à fourrure dans sa révision de la législation de l’Union sur le bien-être animal?
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