Question écrite avec demande de réponse écrite E-001959/2025 à la Commission :
Sebastian Everding (The Left), Anja Hazekamp (The Left), Krzysztof Śmiszek (S&D), Sirpa Pietikäinen (PPE), Rudi Kennes (The Left), Anthony Smith (The Left), Petras Auštrevičius (Renew), David Cormand (Verts/ALE), Estelle Ceulemans (S&D), Damien Carême (The Left), Emma Fourreau (The Left), Ville Niinistö (Verts/ALE), Friedrich Pürner (NI), Jessika Van Leeuwen (PPE)
Pratique des Îles Féroé, la méthode de chasse dénommée grindadráp consiste à abattre chaque année des familles entières de globicéphales à nageoires longues, de dauphins à flancs blancs de l’Atlantique et d’autres cétacés[1]. Ce sont ainsi, en moyenne, 1 100 cétacés qui sont tués chaque année[2].
Principal partenaire commercial des Îles Féroé, l’Union européenne est en mesure de promouvoir, aux Îles Féroé, des réformes conformes aux normes modernes de conservation du milieu marin. L’Union a en effet adopté une législation pour protéger les cétacés contre la chasse, la capture ou la captivité ainsi que pour interdire le commerce des produits tant fabriqués à partir de ces animaux que provenant de pays tiers[3]. Aussi:
1. Comment la Commission a-t-elle réagi au manque de coopération des Îles Féroé en matière de conservation des cétacés lors des dernières consultations[4]?
2. Quelles mesures la Commission entend-elle prendre pour améliorer la transparence en matière d’étiquetage du pays d’origine des produits de la pêche en provenance des Îles Féroé?
3. Quelles mesures concrètes la Commission a-t-elle prises depuis l’appel que le Parlement a lancé en 2021 pour poursuivre le dialogue avec les Îles Féroé afin de mettre un terme à la pratique de la méthode de chasse dénommée grindadráp,[5] et quelles autres mesures envisage-t-elle pour l’avenir?
