Animaux de compagnie

L'eurodéputée Annika Bruna demande à la Commission d'encourager l'interdiction de l’ablation de la queue des chiens pour des raisons non médicales (caudectomie) au sein de l'UE

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Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Mutilations Européenne

Question avec demande de réponse écrite à la Commission de l'Eurodéputée Annika Bruna :

La Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie(1) du 13 novembre 1987 interdit, entre autres, l’ablation de la queue des chiens pour des raisons non médicales.
La France a ratifié cette convention en 2004, mais en maintenant la caudectomie, y compris pour des raisons purement esthétiques. L’opération doit cependant être réalisée par un vétérinaire, au maximum cinq jours après la naissance du chiot afin de limiter la douleur, les tissus nerveux n’étant alors pas complètement développés.
Les caudectomies sont traditionnellement pratiquées sur des chiens vivant en meute et ayant tendance à se mordre la queue, ou sur des chiens évoluant sur des terrains broussailleux, où la queue s’écorche facilement (peu vascularisée, elle cicatrise mal).
Hormis ces cas minoritaires, la caudectomie est pratiquée pour des raisons esthétiques. Privant le chien d’un organe de communication avec ses congénères (peur, joie, stress, excitation), elle est souvent exécutée illégalement par des éleveurs, au-delà du délai de cinq jours et parfois sans anesthésie. Mal réalisée, elle peut entraîner une paralysie totale ou des douleurs chroniques du dos.

La Commission connaît-elle l’état des législations nationales relatives à la caudectomie des chiots? Encourage-t-elle les États membres à interdire cette pratique?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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Attentes citoyennes

Sondage
Mutilations
Sondage sur le thème Élevage
89%

des Français
sont favorables à l'interdiction des mutilations des animaux (queue, oreilles, bec, testicules, dents, etc.) si ce n'est pas nécessaire pour protéger la sécurité des travailleurs/éleveurs (auquel cas un anesthésiant sera utilisé)

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84%

des Français
sont contre les mutilations subies par les cochons en élevage intensif

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