Chasse & pêche

La députée Émilie Bonnivard demande des mesures supplémentaires contre les loups

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Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Nationale

votre Gouvernement est-il prêt, dans un esprit pragmatique et rationnel, à prendre les mesures nécessaires pour faire chuter rapidement les attaques sur les troupeaux, retrouver en urgence un indispensable équilibre et permettre aux éleveurs de vivre de leur métier ?
(extrait de la question)

Question orale d'Émilie Bonnivard, députée de Savoie :

Monsieur le Premier ministre, permettez-moi tout d'abord d'associer à mes propos Vincent Rolland, député de la Savoie, ainsi que tous les députés de circonscriptions pastorales et rurales, quelle que soit leur sensibilité politique, qui se reconnaîtront dans ma question.
Le pastoralisme subit depuis plus de vingt-cinq ans les effets de la prédation des loups sur les troupeaux. Si, dans les années 1990, le nombre d'attaques et de victimes restait limité, il a explosé depuis dix ans, et vingt-quatre départements sont touchés, malgré la généralisation des mesures de protection. Nous sommes effectivement passés de 4 200 animaux tués par la prédation en 2010 – ovins en grande majorité, caprins, mais également bovins –, à 10 200 en 2016, soit un doublement du nombre d'animaux victimes en six ans.
Ces chiffres démontrent l'échec du Plan d'action national sur le loup, censé assurer « la cohabitation entre les loups et l'élevage », qui ne parvient aucunement à endiguer les attaques, malgré une explosion de la dépense publique qui lui est consacrée et qui s'élève à environ 26 millions d'euros par an.
Derrière ces chiffres, se trouvent des femmes et des hommes qui ne peuvent plus exercer leur métier dans des conditions acceptables et qui vivent dans un stress permanent en subissant jusqu'à vingt-quatre attaques par été. Ce pastoralisme, aujourd'hui en péril et que nous défendons, représente pourtant l'excellence de l'agriculture, durable et extensive, que vous appelez de vos vœux, qui favorise la biodiversité de la faune et de la flore d'altitude, et qui se montre soucieuse du bien-être animal.
Monsieur le Premier ministre, nous voulons une montagne vivante, une montagne où les hommes et les femmes ont leur place et où leur droit à vivre de leur métier est reconnu et protégé.
Aussi, loin des débats passionnels et trop idéologiques pour être honnêtes, votre Gouvernement est-il prêt, dans un esprit pragmatique et rationnel, à prendre les mesures nécessaires pour faire chuter rapidement les attaques sur les troupeaux, retrouver en urgence un indispensable équilibre et permettre aux éleveurs de vivre de leur métier ?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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