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Deux députés demandent des mesures afin d'enrayer l'effondrement des populations d'animaux sauvages

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Bruno Bilde Député (62) RN
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Liliana Tanguy Députée (29) Renaissance

Question parlementaire

Nationale

[Le 11e rapport « Planète vivante », publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF) le 27 octobre dernier] nous révèle que les populations d'animaux vertébrés ont chuté de 58 % entre 1970 et 2012. Les espèces vivant en milieu d'eau douce sont les plus impactées avec une diminution de leurs effectifs de l'ordre de 81 %, loin devant les espèces terrestres (-38 %) et les créatures marines (-36 %). Même si la réalité du recul de la biodiversité est un fait perceptible et avéré ces dernières années, ces chiffres retentissent comme un coup de tonnerre et doivent nous faire prendre conscience de la gravité de la situation et des changements vitaux à mettre en œuvre pour la préservation du monde animal. Car l'activité humaine est la principale cause de cette extinction programmée et contribue à détruire jour après jour l'habitat des espèces avec l'agriculture intensive, la déforestation ou l'urbanisation massive qui viennent s'ajouter à la contamination de l'environnement liée à la pollution.
(extrait d'une question)

Question N° 13877 de Mme Liliana Tanguy (La République en Marche - Finistère ) :

Mme Liliana Tanguy attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur la problématique de la disparition massive des espèces. Le dernier Rapport « Planète Vivante 2018 », publié le 29 octobre 2018 par le Fonds mondial pour la nature (WWF) en partenariat avec la Société zoologique de Londres, s'attache à mesurer la variation de la biodiversité dans le monde. L'organisation non gouvernementale y dresse un bilan alarmant sur la dégradation de nos écosystèmes et la disparition massive des espèces : aujourd'hui 60 % des animaux sauvages ont disparu en moins de 50 ans. Les hommes se menacent eux-mêmes en menaçant la diversité des espèces vivant sur Terre. Elle l'interroge sur les mesures que le Gouvernement envisage de renforcer afin d'endiguer la disparition des espèces. Elle lui demande comment la France peut agir de manière plus ambitieuse pour freiner le déclin de la biodiversité dans le monde.

Question N° 13876 de M. Bruno Bilde (Non inscrit - Pas-de-Calais ) :

M. Bruno Bilde alerte M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur le constat dramatique et inquiétant dressé par le 11e rapport « Planète vivante », publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF) le 27 octobre dernier. En effet, cette étude détaillée nous révèle que les populations d'animaux vertébrés ont chuté de 58 % entre 1970 et 2012. Les espèces vivant en milieu d'eau douce sont les plus impactées avec une diminution de leurs effectifs de l'ordre de 81 %, loin devant les espèces terrestres (-38 %) et les créatures marines (-36 %). Même si la réalité du recul de la biodiversité est un fait perceptible et avéré ces dernières années, ces chiffres retentissent comme un coup de tonnerre et doivent nous faire prendre conscience de la gravité de la situation et des changements vitaux à mettre en œuvre pour la préservation du monde animal. Car l'activité humaine est la principale cause de cette extinction programmée et contribue à détruire jour après jour l'habitat des espèces avec l'agriculture intensive, la déforestation ou l'urbanisation massive qui viennent s'ajouter à la contamination de l'environnement liée à la pollution. La responsabilité revient au modèle du productivisme, du libre-échange débridé et de la mondialisation sauvage qui impose à notre planète des rendements qu'elle ne peut pas soutenir. En effet, le capitalisme financiarisé, érigé en dogme universel depuis la chute du bloc de l'Est, a engagé une compétition mondiale qui consume nos ressources naturelles à petit feu, sciant la branche sur laquelle nous sommes assis. Chaque année, le jour du dépassement, date à laquelle l'humanité a consommé toutes les ressources que la Terre peut produire en un an, est plus précoce. En 1986, il avait lieu le 1er novembre. En 2018, il était annoncé le 8 août. Face à ce défi qui est celui de l'humanité, les mesurettes écologistes punitives sont dérisoires et absurdes. Il est temps de changer radicalement et sérieusement de modèle au risque de devoir changer de planète d'ici 50 ans. Il est notamment indispensable d'en finir avec le système du libre-échangisme qui fait fi des enjeux environnementaux pour faire produire au bout du monde par des esclaves, transformer et assembler à l'autre bout du monde par des ouvriers sous-payés, pour finalement vendre à des chômeurs en Europe. Il faut arrêter les traités de libre-échange de type Mercosur qui participent notamment de la déforestation et constituent un réel danger pour notre agriculture française sûre et de qualité. Ce ne sont pas les automobilistes français qui détruisent la planète en faisant leur plein d'essence, mais bien les magnats de l'agro-alimentaire avides de profits qui n'ont d'autres objectifs que la rentabilité. Il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement à ce sujet.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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