Le maire de Mérignac condamne l'abattage d'un sanglier sur sa commune, mais ne semble avoir pris aucune mesure ni engagé aucune réflexion pour l'éviter à l'avenir

Gironde : un jeune sanglier abattu dans les jardins d’une résidence à Mérignac

Un jeune sanglier aperçu ces derniers jours à Mérignac a été abattu lundi 15 août au sein de la résidence Ardillos par des lieutenants de louveterie. Le maire se défend d’avoir donné la consigne de tirer sur l’animal sauvage.

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La situation s’est dénouée le 15 août, jour férié. Alertée, la police nationale s’est rendue en début d’après-midi à la résidence Ardillos, accompagnée de lieutenants de louveterie. L’animal prenait le frais, couché dans une noue plantée de végétation. Une élue de Mérignac, d’astreinte ce jour-là, s’est également déplacée sur les lieux. Vers 16 h 30, décision a été prise de neutraliser le mammifère. Des policiers ont demandé à deux reprises aux résidents de rentrer et de fermer les fenêtres pour des raisons de sécurité. Les lieutenants de louveterie ont tiré à quatre reprises.

Ce dénouement a enflammé les réseaux sociaux, d’aucuns rejetant la responsabilité de l’acte sur le maire de la commune. « Je suis le premier à condamner cet abattage, se défend Alain Anziani, joint au téléphone. Cette décision n’a pas été prise par moi ou un adjoint, mais par la police nationale qui craignait que le jeune sanglier ne cause des dommages, voire attaque des passants. Après, cela a été d’une maladresse incroyable puisque le sanglier n’avait commis aucun dégât jusqu’alors. »

L’élu affirme regretter d’autant plus cette fin malheureuse que des capacitaires devaient venir le même jour à Mérignac avec le matériel nécessaire pour endormir l’animal et le transférer dans son milieu naturel.

(Extrait de l'article d'Olivier Delhoumeau pour Sud Ouest)