Propos tenus par Philippe Martin, au congrès annuel des chasseurs du Gers en 1999 retranscrits par le journal La Dépêche :
« [...] Le mal est ailleurs et les dangers qui nous guettent ont une autre origine et surtout un autre dessein. J'ai tiré de cette expérience quelques réflexions et quelques enseignements vis-à-vis de tous ceux qui veulent à la fois que rien ne change dans notre Gers [...] et que tout change lorsque cela heurte une conscience que j'ai du mal à qualifier de «bonne» mais qui devrait s'imposer à tous.
Ils voudraient faire la tête à Vic pour Pentecôte mais sans que l'on tue ni ne châtie les toros. Ils voudraient savourer le boudin et la saucisse mais sans qu'on égorge le cochon ni qu'on le fasse saigner comme il se doit. Ils voudraient déguster nos foies gras avec gourmandise mais sans que l'on gave aux moyens de procédés barbares nos canards et nos oies. »
(souligné par Politique & animaux)