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Procès de Rodilhan : le maire Serge Reder condamné à 1 500 € d’amende et Corentin Carpentier à 600 €

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Corrida Municipale

Lors de l’audience en première instance qui s’est tenue les 14 et 15 janvier 2016, dix-huit aficionados avaient été cités à comparaître pour répondre de diverses violences à l’encontre de militants anti-corrida (...) ils ont été déclarés coupables des faits qui leur sont reprochés (à l’exception de Patrick Laugier qui a été relaxé) et condamnés aux peines suivantes, d’un niveau similaire, voire supérieur, à celui requis par le procureur lors de l’audience de janvier : (...) Corentin Carpentier : 600 € d’amende (...) Serge Reder : 1 500 € d’amende.
Serge Reder et Corentin Carpentier ont déjà fait savoir qu’ils faisaient appel.
(extraits de l'article de Roger Lahana, vice-président du CRAC Europe)
Les autres aficionados condamnés ont aussi la possibilité de faire appel du jugement.

Article du CRAC Europe :

Procès de Rodilhan, les agresseurs aficionados condamnés jusqu’à 6 mois ferme

Le jugement du procès des violences de Rodilhan a été rendu ce 14 avril 2016 au tribunal correctionnel de Nîmes. Le juge Bandiera a prononcé les condamnations des prévenus, tous appelés à la barre. Lors de l’audience en première instance qui s’est tenue les 14 et 15 janvier 2016, dix-huit aficionados avaient été cités à comparaître pour répondre de diverses violences à l’encontre de militants anti-corrida et un dix-neuvième, Jean-Pierre Garrigues, président du CRAC Europe, seul à être poursuivi pour avoir organisé une manifestation non déclarée, le 8 octobre 2011 à Rodilhan.

Ce dernier, qui a revendiqué l’action lors de l’audience, a été condamné à 4 mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende. En tant que militants anti-corrida, on ne peut que déplorer le prix que lui coûte, une fois encore, son engagement exemplaire contre la barbarie des arènes.

Quant aux agresseurs, ils ont été déclarés coupables des faits qui leur sont reprochés (à l’exception de Patrick Laugier qui a été relaxé) et condamnés aux peines suivantes, d’un niveau similaire, voire supérieur, à celui requis par le procureur lors de l’audience de janvier :

Gérard Allonge : 10 mois de prison avec sursis et 800 € d’amende.
Christophe Arnaud : 1 mois de prison avec sursis et 600 € d’amende.
Christophe Cariat : 800 € d’amende.
Corentin Carpentier : 600 € d’amende.
Christian Cartoux : 500 € d’amende.
Didier Dubois : 10 mois de prison dont 2 fermes et 1000 € d’amende.
Gérard Fage : 7 mois avec sursis, 800 € d’amende et 100 € de contravention.
Joël Gigneys : 8 mois avec sursis et 1000 € d’amende.
Patrice Griotto-Chauvin : 10 mois avec sursis et 1500 € d’amende.
Marc Jamet : 2 mois avec sursis et 800 € d’amende.
Jacques Lanfranchi : 8 mois avec sursis et 1000 € d’amende.
Christophe Lautier : 600 € d’amende.
Aurélien Lepsa : 3 mois avec sursis et 600 € d’amende.
Régis Pélissier : 4 mois avec sursis et 800 € d’amende.
Serge Reder : 1500 euros d’amende.
Roger Savarin : 12 mois de prison dont 6 fermes, 1000 € d’amende et deux contraventions de 150 €.
Frédéric Selaniko : 700 € d’amende.

L’ONCT et Serge Reder en tant que maire de la ville de Rodilhan, qui s’étaient également portés parties civiles contre l’action menée par les anti-corrida, ont été déboutés « en l’absence de préjudice direct ».

Du côté des victimes, les parties civiles qui n’avaient pas été citées à comparaître ont été déclarées irrecevables. Les autres recevront des indemnités plus basses que celles demandées « compte tenu de [leur] faute de nature à réduire de moitié [leur] droit à indemnisation ».

Parmi les prévenus, Serge Reder et Corentin Carpentier ont déjà fait savoir qu’ils faisaient appel. A l’heure où ce communiqué est diffusé, la décision des autres condamnés d’aller ou pas en appel n’est pas encore connue. Les parties civiles qui le souhaitent pourront faire appel au civil, c’est-à-dire uniquement sur le montant de leur indemnité. Le délai pour faire appel est de dix jours.

Au-delà du niveau des peines prononcées, nous considérons que ce qui compte dans ce jugement, c’est d’avoir confirmé haut et fort que, dans notre pays, il est interdit de frapper sur des gens pour la seule raison qu’on n’est pas d’accord avec eux. Aucun prétexte fallacieux ne donne le droit de le faire, ni au nom de supposées « tradition » ou « culture », ni même en raison d’hypothétiques « provocations ». C’est pourquoi le CRAC Europe et Animaux en Péril expriment leur satisfaction sur le fait que les aficionados responsables des violences commises sur des militants anti-corrida ont été déclarés coupables et condamnés.

Roger Lahana, vice-président du CRAC Europe

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