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Aurélia Beigneux demande à la Commission de mettre en place une obligation d'étiquetage de la viande selon le mode d'abattage

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Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Abattage à vif Européenne

Justification de la note

Positif mais pas assez ambitieux

Question avec demande de réponse écrite de l'Eurodéputée Aurélia Beigneux à la Commission :

Le règlement européen (CE) no 1099/2009 impose l’étourdissement préalable à la mise à mort de tout animal, sauf dérogation religieuse. Une exception devenue la norme et qui concerne 150 abattoirs sur les 250 présents sur le sol français.
Si, au moment de quitter l’abattoir, chaque carcasse est étiquetée selon son mode d’abattage, cette distinction disparaît lors de la mise en rayon. Afin de limiter les pertes, certains industriels passent dans le circuit conventionnel de la viande répondant aux impératifs cultuels.
En sectionnant l’œsophage et la trachée d’un animal non étourdi, il existe un risque important de projection du contenu gastrique sur les parties avant de l’animal. Riche en bactéries, l’estomac est une source importante de contamination et pourrait provoquer un risque sanitaire lié à la présence de germes d’origine digestive.
Dès lors:
1. En accordant cette dérogation, la Commission a-t-elle conscience de créer une faille dans laquelle s’engouffrent de nombreux industriels voulant optimiser leur rendement?
2. La Commission nie-t-elle faire courir un risque sanitaire à des millions d’Européens sous couvert de liberté religieuse?
3. Compte-t-elle mettre en place une obligation d’étiquetage, permettant au consommateur soucieux du bien-être animal de différencier les différents types d’abattage?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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Attentes citoyennes

86%

des Français
estiment que l'abattage sans étourdissement préalable est inacceptable quelles que soient les circonstances

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84%

des Français
considèrent qu'abattre en pleine conscience les animaux, sans « étourdissement » préalable, est inacceptable quelles que soient les circonstances

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