Élevage

Chantal Jouanno encourage la concertation avec les associations sur les normes de «bien-être animal»

Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Nationale

Suite à une enquête réalisée en 2014 par l'association L214 sur les conditions d'élevage des poules pondeuses et le sort réservé aux poussins mâles, la direction générale de l'alimentation a informé vouloir mettre à plat les normes relatives au bien-être animal.
En France, il est indispensable qu'un dialogue constructif entre associations et représentants des filières agricoles se mette rapidement en place.
extraits de la question parlementaire (réponse du gouvernement)

Question écrite de Chantal Jouanno, sénatrice de Paris :

Mme Chantal Jouanno interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, sur le rôle des associations de protection animale dans l'élaboration des politiques relatives au bien-être animal.

Suite à une enquête réalisée en 2014 par l'association L214 sur les conditions d'élevage des poules pondeuses et le sort réservé aux poussins mâles, la direction générale de l'alimentation a informé vouloir mettre à plat les normes relatives au bien-être animal.

Ainsi, une nouvelle stratégie en matière de bien-être animal va être lancée afin de revoir tous les dispositifs de mise à mort sur toutes les filières. Il s'agira plus particulièrement de faire évoluer les pratiques de « mise à mort des animaux en dehors des abattoirs ». Il est prévu que cette réflexion soit menée en collaboration avec les éleveurs.

Or il serait judicieux que les associations œuvrant pour le bien-être animal soient également associées à ce travail. La mise en place d'instances ou de procédures de réflexion commune rassemblant les différentes parties prenantes est désormais la règle pour de nombreux sujets : conférence sociale, Grenelle de l'environnement puis conférence environnementale, débat national sur la transition énergétique, etc. Cependant, sur la question de l'élevage et du bien-être animal, la concertation entre l'État, les associations et les acteurs économiques est encore trop peu développée. Dans plusieurs pays, comme la Belgique, les associations de protection animale sont pourtant systématiquement associées aux décisions prises dans le domaine de l'élevage. En France, il est indispensable qu'un dialogue constructif entre associations et représentants des filières agricoles se mette rapidement en place.

Aussi souhaiterait-elle savoir dans quelle mesure les associations de protection animale seront associées à ces discussions et selon quel calendrier.

Lire la suite

Sources

Partager cette prise de position

Attentes citoyennes

86%

des Français
estiment que l'abattage sans étourdissement préalable est inacceptable quelles que soient les circonstances

Parcourir les sondages
90%

des Français
sont favorables à la généralisation de la vidéosurveillance dans tous les abattoirs

Parcourir les sondages