Élevage

Karima Delli dénonce le projet de ferme-usine des 1000 vaches comme «symbole de la dérive d'une agro-industrie productiviste»

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Personnalité politique (1)

Photo Karima Delli
Karima Delli Eurodéputée EELV

Communication officielle

Élevage intensif Nationale

Justification de la note

Positif mais préoccupation anecdotique pour les animaux

Pour sa collègue, Karima Delli, députée européenne EELV : « ce projet est le symbole de la dérive d'une agro-industrie productiviste qui sacrifie sur l'autel des profits le bien-être animal, l'emploi des agriculteurs, la santé des riverains et la protection de l'environnement.
(extrait de l'article)

Article de CampagnesetEnvironnements.com :

Ferme des «1000 vaches» : l'Etat demande la démolition de bâtiments illégaux

Pour ceux qui s'opposent au projet de construction de la ferme-usine des 1000 vaches dans le département de la Somme, près d'Abbeville, c'est un premier point de marqué : les services de l'Etat ont demandé le 23 janvier à son promoteur, Michel Ramery, dedémolir les bâtiments excédant la taille autorisée par le permis de construire. Le cabinet de Cécile Duflot, ministre de l'Aménagement du Territoire, a toutefois précisé à l'issue d'un entretien avec les représentants de la Confédération paysanne et de Novissen, association locale mobilisée contre la ferme-usine, que l'État n'avait pas le pouvoir «de contraindre le propriétaire à s'exécuter» et a donc saisi parallèlement le Procureur de la République.
L'annonce de la procédure engagée par l'Etat satisfait les défenseurs de l'environnement. José Bové, eurodéputé Europe Ecologie les Verts, qui s'était rendu sur place pour soutenir les opposants au projet dès 2012, indique par exemple que « l'Europe a besoin de fermes, pas de fermes-usines ! ». Pour sa collègue, Karima Delli, députée européenne EELV : « ce projet est le symbole de la dérive d'une agro-industrie productiviste qui sacrifie sur l'autel des profits le bien-être animal, l'emploi des agriculteurs, la santé des riverains et la protection de l'environnement ».
De fait, si une première étape de la bataille procédurière vient d'être remportée par les opposants au projet, une autre bataille, celle-ci politique, reste à gagner. Elle devrait connaître un nouveau développement, le 30 janvier, date à laquelle Philippe Martin, ministre de l'Ecologie, rencontrera les représentants de la Confédération Paysanne et de Novissen.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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