Élevage

Marc Le Fur en défense de la filière avicole

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Personnalité politique (1)

Photo Marc Le Fur
Marc Le Fur Député (22) LR

Question parlementaire

Nationale

En dépit d'une mise au normes inadéquate et hors-délai, et d'une "crise" prévisible que les producteurs auraient pu éviter, Marc Le Fur demande un soutien à une filière de production responsable de la souffrance de millions de poules en cages de batterie.

Question parlementaire du député des Côtes d'Armor :

« M. Marc Le Fur attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur les conséquences du règlement du 31 janvier 2013 de la Commission européenne autorisant l'Ukraine à vendre des œufs ou des produits à base d'œufs dans les états membres. Depuis l'entrée en vigueur de ce règlement des produits en provenance d'Ukraine ont envahi le marché et entraîné de ce fait une chute des cours. Le cours du kilo d'œuf non calibré sur le marché de Rungis qui était de 1 euro au 31 décembre 2012 est aujourd'hui de 50 centimes d'euro ! Selon les professionnels français du secteur, qui ont consenti ces dernières années d'importants efforts financiers pour respecter les normes européennes de bien-être animal, ce tarif ne couvre même pas le prix de l'aliment. Ces producteurs dénoncent, une concurrence déloyale en raison de la différence existant en termes de charges sociales entre les filières ukrainienne et française, mais aussi en raison du non-respect des normes sanitaires pourtant exigées par la réglementation. À ce sujet, la Commission européenne a exigé de l'Ukraine qu'elle lui présente un programme de contrôle sur la salmonelle. En dépit des assurances données à la filière, ce programme ne serait toujours pas achevé. Dans le même temps les contrôles se sont multipliés en France pour vérifier la conformité des élevages aux nouvelles normes du bien-être animal. Le bouleversement du marché résultant de la mise en œuvre de ce règlement est tel, que certains professionnels envisagent un abattage anticipé de pondeuses pour réduire la production. Afin d'éviter des pertes de marché trop importantes mais aussi de mieux informer le consommateur sur l'origine des œufs mis en vente, les professionnels demandent la mise en œuvre de mesures visant à renforcer l'identification de l'œuf et la promotion d'un label « pondu en France ». »

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Attentes citoyennes

86%

des Français
estiment que l'abattage sans étourdissement préalable est inacceptable quelles que soient les circonstances

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44%

des Français
estiment que le « bien-être » des animaux de ferme n'est pas assuré aujourd'hui en France

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