Droit animal

DU de Rennes 2 « Animaux et société » : 3 parlementaires souhaitent censurer une intervention sur l'Ethique animale

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Personnalités politiques (3)

Question parlementaire

Nationale

Question écrite n° 13932 de M. Jean-Noël Cardoux sénateur (Loiret - Les Républicains) :

M. Jean-Noël Cardoux attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'intervention de militants anti-spécistes dans le cadre d'un diplôme universitaire de l'université Rennes 2.
Depuis la rentrée 2019, l'association L214 participe à l'enseignement d'un diplôme intitulé « Animaux et société » correspondant à une formation de soixante-dix heures consacrée à la question des rapports entre l'homme et les animaux.
Ce cursus est notamment co-animé par un membre de l'association « one voice » (association responsable de plusieurs actions illégales) et par un coordinateur de « L214 éducation ». Cette branche de l'association controversée revendique sur son site internet l'objectif « d'encourager enfants et adolescents dans une relation aux animaux empreinte de curiosité et de respect ». Il parait nécessaire de rappeler que L214 ambitionne ouvertement d'imposer l'idéologie anti-spéciste à la société.
Les étudiants ont donc un programme transdisciplinaire apportant un « éclairage théorique et méthodologique ». À l'issue de cette formation, ils pourront « comprendre et pouvoir réutiliser les théories et les concepts des études animales » et « accompagner les réflexions sur la transition alimentaire et socio-écologique ». En somme, les étudiants auront appris comment communiquer sur des actions illégales et comment enseigner le régime alimentaire végan.
Il est important de noter que ce diplôme enfreint l'article L. 952-2 du code de l'éducation. Bien que l'indépendance des universités et le libre choix des équipes pédagogiques soient primordiales, l'idéologie anti-spéciste véhiculée par ces chargés de cours est contraire aux principes de tolérance et d'objectivité imposés par la loi et la tradition universitaire.
Il souhaiterait donc savoir ce que le Gouvernement compte mettre en œuvre pour que la promotion d'actions illégales et d'idéologies opposées à la recherche scientifique cesse à l'université de Rennes 2.

Question écrite de M. Jean-Louis Thiériot député (Les Républicains - Seine-et-Marne ) :

M. Jean-Louis Thiériot attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, sur la formation « animaux et société » proposée au sein de l'université Rennes 2. Il s'interroge sur le fait de donner la possibilité à des intervenants identifiés comme appartenant à des associations antispécistes, d'enseigner des cours tels que la cause animale comme mouvement social dans des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel. En effet, parmi les intervenants figurent des représentants des associations telles que « One Voice » et « L214 » ou représentant de l'Association végétarienne de France dont certaines se sont livrées à des actions illégales. Il tient à rappeler à Mme la ministre qu'un grand nombre de professionnels de l'agriculture sont victimes chaque jour d'agribashing, d'actes d'intrusion ou de violence commis par ces mouvements antispécistes ou animalistes. Alors qu'au début du mois d'octobre 2019, M. le ministre de l'intérieur annonçait la mise en place de la cellule Demeter pour mieux protéger les agriculteurs, il se demande dans quelle mesure elle ne s'est pas manifestée et opposée à la création de ce diplôme. Il la questionne sur la cohérence et la volonté politique du Gouvernement à vouloir résoudre ce problème de société qui touche chaque jour davantage les éleveurs et agriculteurs.

Question écrite de M. Marc Le Fur député (Les Républicains - Côtes-d'Armor ) :

M. Marc Le Fur attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la création à l'UFR langues de l'université Rennes 2 d'un diplôme d'université (DU) « animaux et sociétés ». Selon les informations diffusées par l'UFR ce « diplôme universitaire permettra aux stagiaires intervenant dans ces milieux de mieux comprendre les relations que les sociétés francophones et anglophones entretiennent avec d'autres milieux ». Parmi les compétences proposées figurent la compréhension et la possibilité « de réutiliser les théories et concepts des animal studies/études animales en situation professionnelles », « l'évaluation des pratiques professionnelles et des politiques publiques ayant trait à la condition animale », la fourniture de « grilles de lecture pour analyser et mettre en perspective les mouvements sociétaux francophones et anglophones autour de la condition animale », la compréhension des « enjeux et l'identification » des « parties prenantes des débats autour du statut moral des animaux non humains » et enfin l'accompagnement des « réflexions sur la transition alimentaire et socio-écologique ». Parmi les « enseignants responsables des enseignements » figurent une auteure des cahiers antispécistes. Parmi les intervenants figurent des représentant des associations antispécistes « One Voice » et « L214 » ou représentant de l'Association végétarienne de France, et aucun professionnel des filières animales ce qui dénote un parti pris affiché de cette formation. Pour mémoire l'association « L214 » a eu à maintes reprises recours à des actions illégales ayant donné lieu à des actions en justice (introductions clandestines dans des lieux d'élevage ou dans des abattoirs). De même l'association « One voice » s'est distinguée pour avoir envahi des parcs animaliers et perturbé l'activité de leurs exploitants. C'est pourquoi il lui demande de lui préciser les conditions dans lesquelles cette formation a pu faire l'objet d'une approbation par l'université ainsi que les conditions dans lesquelles les intervenants de ces deux associations ont pu être autorisés à dispenser des enseignements dans le cadre de modules de formation.

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Attentes citoyennes

73%

des Français
regrettent que le gouvernement de Gabriel Attal ne comporte aucun dispositif spécifiquement dédié à la cause animale

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37%

des Français
considèrent comme une faute grave l'absence de dispositif spécifiquement dédié à la cause animale dans le gouvernement de Gabriel Attal

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