Divertissement Élevage Droit animal

Vœu de la ville de Grenoble demandant à l'État d'abolir le broyage des poussins vivants, la castration à vif des porcelets, l’élevage en cage des poules pondeuses, la détention d'animaux dans les cirques et de soutenir les associations

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Broyage des poussins Cages Cirque Élevage intensif Mutilations Municipale
  • de s’emparer véritablement de la question de la présence des animaux dits sauvages dans les cirques, d’améliorer immédiatement les normes pour un meilleur traitement des animaux et d’organiser avec les circassiens la transition vers un modèle de cirques sans animaux ;
  • de soutenir les associations de défense des animaux, notamment via des subventions et la promotion/ diffusion de leurs campagnes de sensibilisation (abandons, mal traitance…) ;
  • de mettre un terme aux souffrances animales générées par l’industrie alimentaire en intégrant, dans la loi Agriculture et Alimentation en cours de discussion au Parlement, l’interdiction de tous traitements indignes et dégradants et générateurs de souffrance animale, tels que le broyage des poussins vivants, la castration à vif et sans anesthésie des porcelets, ou l’élevage en cage des poules pondeuses.

(extraits de la délibération)

Pour l’amélioration de la condition des animaux

Voeu porté par le Groupe RCGE lors du Conseil municipal du 9 juillet 2018 pour l’amélioration de la condition des animaux.

La condition animale est une question qui préoccupe de plus en plus les Français et Françaises.

La prise de conscience est globale comme le montre l’indignation qui a secoué le pays à la suite des premières discussions autour de la loi agriculture et alimentation à l’Assemblée nationale, qui ont vu rejetées toutes les mesures en faveur des animaux d’élevage, porcs, poussins ou poules pondeuses.

A Grenoble également le sujet intéresse, préoccupe et suscite de nombreuses interpellations des citoyens et citoyennes, que ce soit à propos des chiens en errance, des animaux dans les cirques ou des canards à la caserne de Bonne.

Certaines de ces mobilisations font parfois sourire et parfois scandalisent, comme si se préoccuper de la condition des animaux était au mieux un combat de petite importance, au pire le choix d’un camp qui opposerait les défenseurs des humains à ceux des animaux.

Pourtant, il est possible de penser de manière moins dichotomique et d’affirmer qu’il y a une forme de continuité entre les actions qui visent à protéger les humains et celles qui visent à protéger les animaux.

La Ville de Grenoble a donc décidé depuis 2014 de s’emparer plus fortement de ce sujet, au travers des leviers qui sont les siens :

  • en apportant un soutien particulier aux associations de protection de la biodiversité qui, comme la LPO et la FRAPNA, ont vu, en 2017, leurs subventions drastiquement coupées par le département et la région ;
  • en poursuivant chaque année le conventionnement chaque année avec le Syndicat des vétérinaires de l’Isère pour la stérilisation des chats errants ;
  • en travaillant, avec la Métropole sur le financement d’un vétérinaire itinérant ;
  • en soutenant la possibilité pour les personnes en errance d’être accueillies avec leurs animaux dans le cadre des dispositifs Le Tremplin et TOTEM ;
  • en interdisant, dès 2018 que soit remis des poissons rouges comme lots à la Foire des Rameaux ;
  • en permettant un rapprochement entre les maraudes du CCAS et celles des associations protectrices des animaux, pour que ces maraudes puissent permettre d’avoir aussi une attention sur la bien traitance des animaux ;
  • en ayant une politique active en faveur du bio, du local et du végétarien, comme alternative durable à l’élevage industriel qui pousse à son cruel paroxysme l’exploitation et la souffrance animales ;
  • en travaillant finement avec les circassien·nes pour ne plus accueillir sur le territoire grenoblois que les cirques qui vont plus loin que la loi en matière de traitement des animaux.
  • Sur ce dernier point, la Ville de Grenoble, comme beaucoup d’autres villes en France a été interpellée à plusieurs reprises, notamment via des pétitions diverses. Ce vœu autour de la condition animale est une réponse à ces interpellations, car seul l’État a vocation, in fine, à organiser la transition vers des cirques sans animaux dits sauvages, évolution inéluctable déjà enclenchée par certains cirques.

C’est la raison pour laquelle la Ville de Grenoble a accepté d’être représentée au sein de la Commission nationale des professions foraines et circassiennes, créée en octobre 2017 et dont un des objectifs est de traiter de la question de la présence des animaux dits sauvages dans les cirques. Nous regrettons néanmoins que cette commission ne se soit pour le moment réunie qu’une seule fois et que ni la question de la condition animale, ni celle de la promotion des arts circassiens, n’ait encore été abordée. La Ville de Grenoble souhaite donc par ce vœu en conseil municipal interpeller l’État et peser sur l’agenda de ladite commission afin qu’elle s’empare rapidement de ces sujets.

Le Conseil Municipal de Grenoble, réuni le 9 juillet 2018 demandonc à l’État :

  • de s’emparer véritablement de la question de la présence des animaux dits sauvages dans les cirques, d’améliorer immédiatement les normes pour un meilleur traitement des animaux et d’organiser avec les circassiens la transition vers un modèle de cirques sans animaux ;
  • de soutenir les associations de défense des animaux, notamment via des subventions et la promotion/ diffusion de leurs campagnes de sensibilisation (abandons, mal traitance…) ;
  • de mettre un terme aux souffrances animales générées par l’industrie alimentaire en intégrant, dans la loi Agriculture et Alimentation en cours de discussion au Parlement, l’interdiction de tous traitements indignes et dégradants et générateurs de souffrance animale, tels que le broyage des poussins vivants, la castration à vif et sans anesthésie des porcelets, ou l’élevage en cage des poules pondeuses.
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Attentes citoyennes

84%

des Français
sont favorables à l’interdiction de l’élevage intensif

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44%

des Français
estiment que le « bien-être » des animaux de ferme n'est pas assuré aujourd'hui en France

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