Élevage

3 eurodéputés demandent à la Commission de mettre fin à l'élevage d'animaux à fourrure dans l'UE

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Personnalités politiques (3)

Question parlementaire

Fourrure Européenne

De nombreux États membres ont déjà commencé à abandonner l’élevage de visons, ou envisagent de légiférer sur ce sujet. La prochaine stratégie sur le bien-être animal à l’échelle de l’Union envisagera-t-elle et harmonisera-t-elle l’abandon progressif de l’élevage en cages et de l’élevage d’animaux à fourrure, dans l’intérêt du bien-être animal, mais également pour prévenir les zoonoses et les crises sanitaires, tout en garantissant des conditions de concurrence équitables?
(extrait de la question)

Question prioritaire avec demande de réponse écrite P-006194/2020 à la Commission des Eurodéputés :
Pär Holmgren (Verts/ALE), Marie Toussaint (Verts/ALE), Martin Häusling (Verts/ALE), Mounir Satouri (Verts/ALE), Sylwia Spurek (Verts/ALE), Alice Kuhnke (Verts/ALE), Thomas Waitz (Verts/ALE), Manuela Ripa (Verts/ALE), Grace O'Sullivan (Verts/ALE), Ville Niinistö (Verts/ALE), Claude Gruffat (Verts/ALE)

Près de 39 millions de visons sont élevés en Europe, ce qui représente 70 à 80 % des exportations mondiales de pelleteries brutes de visons. En mai, des visons ont été infectés par la COVID-19 aux Pays-Bas. Le 3 août 2020, dans une réponse écrite au nom de la Commission, le commissaire Kyriakides a soutenu que «l’interdiction d’élevage d’animaux à fourrure en raison de la COVID-19 ne constituerait pas une mesure justifiée et proportionnée».
Depuis, cinq États membres ont signalé la présence de la COVID-19 dans des élevages de visons, et de nouvelles souches du virus ont muté dans certains élevages danois, menaçant l’efficacité des futurs vaccins.

Compte tenu des effets potentiellement dévastateurs de ces mutations, la Commission croit-elle toujours que l’interdiction d’élever des animaux à fourrure soit disproportionnée et injustifiée?

En outre, comment l’évaluation de la stratégie 2012-2015 pour le bien-être animal, réalisée dans le cadre du programme pour une réglementation affûtée et performante, entend-elle tenir compte des risques de résistance aux antimicrobiens présents dans les élevages intensifs, mais également du risque de zoonose?

De nombreux États membres ont déjà commencé à abandonner l’élevage de visons, ou envisagent de légiférer sur ce sujet. La prochaine stratégie sur le bien-être animal à l’échelle de l’Union envisagera-t-elle et harmonisera-t-elle l’abandon progressif de l’élevage en cages et de l’élevage d’animaux à fourrure, dans l’intérêt du bien-être animal, mais également pour prévenir les zoonoses et les crises sanitaires, tout en garantissant des conditions de concurrence équitables?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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