Élevage

Jean-Marie Tétart s'oppose aux fermes-usines de vaches

Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Élevage intensif Nationale

Justification de la note

Positif mais préoccupation anecdotique pour les animaux

Au-delà du gigantisme d'une telle installation, se pose également la question de la destruction d'emplois, des menaces sur l'environnement - pollution de l'air, de l'eau et des sols- de la qualité des produits, de la souffrance animale - les vaches sont enfermées sur du béton.
extrait de la question (réponse du gouvernement)

Question Parlementaire du député des Yvelines :

M. Jean-Marie Tetart attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur les fermes-usine. En effet, le Préfet de la région Picardie a autorisé le 1er février 2013 la construction d'une ferme de 500 vaches et de 400 veaux. Même si cette autorisation n'est pas à la hauteur de la demande (1 000 vaches et 750 veaux et génisses) elle octroie un méthaniseur d'une puissance de 1,4 MW et les installations de traite pour 1 000 vaches. Au-delà du gigantisme d'une telle installation, se pose également la question de la destruction d'emplois, des menaces sur l'environnement - pollution de l'air, de l'eau et des sols- de la qualité des produits, de la souffrance animale - les vaches sont enfermées sur du béton. Certains de nos voisins disposent déjà de fermes accueillant 30 00 têtes mais cette façon de produire n'est pas celle de la France et ne respecte pas nos savoir-faire, notre identité agricole. Par ailleurs, à l'heure où la France agricole est privée de 82 000 hectares de terres agricoles par an, alors qu'un tel projet nécessite presque 1 000 ha de terrain, alors que l'Europe « fait la chasse » aux pets de vaches qui nuisent à l'environnement et contribuent à faire de l'agriculture la principale source de gaz à effet de serre au sein de l'Union européenne, après les épisodes de la vache folle et ceux de la viande de cheval, il semble étonnant que de telles décisions puissent être prises. La recherche du profit gommerait-elle tout le reste ? En conséquence, il lui demande quelle est la position du Gouvernement sur ce dossier et quelles mesures il entend prendre pour éviter la disparition de nos élevages traditionnels, gage de qualité et de sécurité pour les consommateurs.

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Attentes citoyennes

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44%

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estiment que le « bien-être » des animaux de ferme n'est pas assuré aujourd'hui en France

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