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Régionales IDF: le colistier DLF Maximilien Richonet appelle à rejeter les produits issus des élevages intensifs

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Élevage intensif Régionale

Quand on parle de protection animale, il est souvent question des conditions d’abattage. Pourtant (...) ce sont davantage les conditions d’élevage qui devraient être au cœur des préoccupations, car elles sont la cause principale du mal-être animal (nutrition aux farines animales, gavage, surpeuplement des espaces d’élevage, mutilations). (...) 80 % de l’élevage en France est pratiqué de façon intensive. 80 % des poules pondeuses ne voient jamais le jour, 82 % des poulets sont élevés dans des bâtiments clos et grandissent de façon accélérée, 90 % des cochons vivent enfermés dans des bâtiments en béton et 99 % des lapins sont élevés en batterie, sans litière…
Selon un sondage pour le compte de l’association de protection animale L214, paru en 2013, 90 % des Français sont opposés à l’élevage intensif, alors qu’il permet de consommer de la viande à bas coût… Pour mettre fin à l’élevage intensif, c’est aux citoyens de faire le premier pas en acceptant de rejeter tout produit résultant de ces méthodes d’élevage, ce qui impliquerait de payer sa viande un peu plus cher ou d’en réduire sa consommation, qui est déjà trop élevée. Serons-nous donc capables de faire cet effort pour le bien-être des animaux ?
(extraits de l'article de Maximilien Richonet, Colistier DLF à Paris pour les élections régionales de 2015)

Article :

Maximilien Richonet - La terrible réalité de l'élevage intensif

Alors que le statut juridique des animaux a récemment évolué (ces derniers sont toujours considérés comme des « biens corporels », mais désormais aussi comme des « êtres vivants doués de sensibilité »), qu’en est-il des conditions d’élevage en France ?

L’homme a toujours mangé de la viande, et continuera. Une belle entrecôte, une belle andouillette, ou encore le fameux poulet/frites dominical, y en a pour tous les goûts et pour toutes les bonnes occasions.

L’homme aime la viande, mais respecte-t-il pour autant l’animal qui en est à l’origine ?

Le zèbre qui finira dans l’estomac du lion n’aura pas subi, durant son existence, le triste sort réservé à la plupart des bêtes qui nous sont destinées. Celui-ci aura profité du grand air et de la liberté avant que le destin ne s’accomplisse naturellement.

Et c’est justement ce cycle naturel qui n’est pas respecté par l’homme. En voulant produire toujours plus, et toujours plus vite, il se permet de priver de pauvres bêtes de cette liberté en pratiquant l’élevage industriel à grande échelle : la rentabilité avant tout. Au lieu de prendre simplement à la nature ce qu’elle nous offre, on lui demande chaque jour davantage.

Quand on parle de protection animale, il est souvent question des conditions d’abattage. Pourtant, alors qu’il devrait constituer le seul moment pénible pour l’animal, ce sont davantage les conditions d’élevage qui devraient être au cœur des préoccupations, car elles sont la cause principale du mal-être animal (nutrition aux farines animales, gavage, surpeuplement des espaces d’élevage, mutilations).

Il est fort à parier que, pour eux, l’abattage constitue finalement une véritable délivrance.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 80 % de l’élevage en France est pratiqué de façon intensive. 80 % des poules pondeuses ne voient jamais le jour, 82 % des poulets sont élevés dans des bâtiments clos et grandissent de façon accélérée, 90 % des cochons vivent enfermés dans des bâtiments en béton et 99 % des lapins sont élevés en batterie, sans litière…

Selon un sondage pour le compte de l’association de protection animale L214, paru en 2013, 90 % des Français sont opposés à l’élevage intensif, alors qu’il permet de consommer de la viande à bas coût… Pour mettre fin à l’élevage intensif, c’est aux citoyens de faire le premier pas en acceptant de rejeter tout produit résultant de ces méthodes d’élevage, ce qui impliquerait de payer sa viande un peu plus cher ou d’en réduire sa consommation, qui est déjà trop élevée. Serons-nous donc capables de faire cet effort pour le bien-être des animaux ?

Maximilien Richonet

Cellule digitale | Colistier à Paris pour les élections régionales 2015

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Attentes citoyennes

84%

des Français
sont favorables à l’interdiction de l’élevage intensif

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44%

des Français
estiment que le « bien-être » des animaux de ferme n'est pas assuré aujourd'hui en France

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