Expérimentation

3 eurodéputés demandent à la Commission de valoriser les méthodes non animales validées par l’EURL ECVAM

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Personnalités politiques (3)

Question parlementaire

Européenne

Question avec demande de réponse écrite E-000247/2023 à la Commission des Eurodéputés :
Annika Bruna (ID), Elżbieta Kruk (ECR), Marie Dauchy (ID), Aurélia Beigneux (ID)

Le laboratoire de référence de l’Union européenne pour la promotion des méthodes de substitution à l’expérimentation animale (EURL ECVAM), membre du Centre commun de recherche (JRC), dépend de la Commission européenne. Comme son nom l’indique, il a pour objectif de développer ou de valider des méthodes alternatives susceptibles de supprimer à l’avenir les tests sur les animaux.
L’EURL ECVAM a déjà mis au point des tests in vitro, cellulaires ou sanguins qui permettent d’éviter des tests sur les animaux. Ces solutions de remplacement permettent notamment de respecter le règlement (CE) nº 1223/2009 qui interdit clairement l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques.
De même, depuis 2009, l’EURL ECVAM est chargé d’évaluer Valitox, un test de toxicologie cellulaire permettant de mesurer la toxicité orale aigüe chez l’homme. Valitox repose sur l’introduction d’une bio-fluorescence cellulaire, afin que les cellules menacées par des substances toxiques réfléchissent la lumière tandis que les cellules saines l’absorbent. Cette méthode pourrait remplacer de nombreux tests toxicologiques sur les animaux dans les domaines pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires et chimiques.
1. Quel bilan la Commission tire-t-elle des activités de l’EURL ECVAM?
2. Selon elle, les méthodes de substitution validées par l’EURL ECVAM supplanteront-elles les tests sur les animaux, ne serait-ce que pour certains segments de produits? À quelle échéance?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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Attentes citoyennes

88%

des Français
sont favorables à l'interdiction totale de toute expérimentation animale lorsque que des méthodes substitutives peuvent être utilisées à la place

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64%

des Français
se déclarent opposés à l'utilisation des animaux à des fins scientifiques

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