Expérimentation

Expérimentation animale : promesses non tenues

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Cette note constitue un élément de bilan du mandat de Nicolas Sarkozy en tant que chef d'Etat (2007-2012).

En réponse aux questions d'associations et de particuliers, le candidat Sarkozy affirmait en avril 2007 :

"Il faut appliquer à la lettre la directive européenne que vous citez. Elle implique, à mon sens, la nécessité de pratiquer une politique de recherche systématique de toutes les méthodes permettant de développer des techniques alternatives aux expériences animales. C’est, je crois, le moyen le plus efficace pour faire reculer l’expérimentation animale. Je propose que les entreprises dont les recherches ou les investissements permettent de développer ces techniques alternatives bénéficient d’un crédit d’impôt spécifique."

En réalité, Nicolas Sarkozy n'a pas mis en place de régime de faveur spécifique aux méthodes alternatives. Le crédit d'impôt recherche (CIR) s'adresse tant aux entreprises pratiquant l'expérimentation animale qu'à celles n'ayant pas recours aux animaux.

Lire les promesses du candidat Sarkozy

En savoir plus sur le crédit d'impôt recherche (CIR)

Exemple d'entreprise accréditée pour le CIR et pratiquant des expériences sur les primates non-humains

La neutralité du gouvernement Sarkozy vis-à-vis des méthodes substitutives est entérinée par le ministère de la recherche dans une réponse faite au sénateur Jean-Claude Lenoir le 7 juillet 2011 :

"Les crédits pour les projets de recherche dans les trois domaines précités sont alloués pour des recherches pertinentes, qui utilisent avant tout des approches appropriées complémentaires, in vitro, ex vivo et in vivo. "

"(...) le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche ne peut que soutenir cette science moderne associant les différentes approches"

Lire la réponse du ministère de l'enseignement et de la recherche à Jean-Claude Lenoir

Promesses non tenues

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Attentes citoyennes

88%

des Français
sont favorables à l'interdiction totale de toute expérimentation animale lorsque que des méthodes substitutives peuvent être utilisées à la place

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84%

des Français
sont favorables à l’autorisation de mise sur le marché de médicaments ayant été testés selon des méthodes alternatives à l’expérimentation animale

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