Expérimentation

Vincent Ledoux interroge le Gouvernement sur un droit à l'objection de conscience en matière d'expérimentation animale

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Personnalité politique (1)

Photo Vincent Ledoux
Vincent Ledoux Député (59) Renaissance

Question parlementaire

Objection de conscience Nationale

Question au gouvernement N° 3155 de M. Vincent Ledoux député (Agir ensemble - Nord ) :

L'enfer n'existe pas pour les animaux, prétendait Victor Hugo : ils y sont déjà. Certes la conscience de la réalité animale ne cesse de progresser, même si c'est trop lentement et on scrute désormais les petits reculs qui peuvent se nicher dans les détails.
Ce fut le cas le 17 mars 2020, lorsqu'un décret est venu modifier le code rural relativement à l'expérimentation animale. Vous nous avez répondu sur ce point et nous vous en remercions, mais nous souhaitons que vous nous répondiez aujourd'hui publiquement, devant la représentation nationale. Nous ne pouvons pas admettre qu'on puisse vendre un animal de compagnie à des laboratoires en vue d'expérimentations animales. C'est tout simplement impensable.
Le groupe Agir ensemble juge en outre utile que vous fassiez connaître votre position relative aux méthodes substitutives à l'expérimentation animale. Quatre-vingt-six pour cent des Français sont favorables à l'interdiction de l'expérimentation animale dès lors que des méthodes substitutives existent. Ne faut-il pas instaurer un droit à l'objection de conscience, déjà mis en œuvre dans d'autres pays européens en faveur des chercheurs, notamment les plus jeunes, qui refuseraient d'en passer par l'expérimentation animale ? Nous souhaiterions connaître votre agenda en la matière et savoir si ces questions seront inscrites à l'ordre du jour de notre assemblée.
Tous les ans, 26 % des animaux utilisés à des fins scientifiques ne figurent pas sur les listes des établissements agréés. D'où viennent-ils ? Par ailleurs, madame la ministre, quel est votre agenda concernant l'objection de conscience et les méthodes substitutives à l'expérimentation animale ?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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Attentes citoyennes

73%

des Français
sont favorables à la reconnaissance l'objection de conscience à l’expérimentation animale pour les étudiants et chercheurs qui en font la demande

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