Question avec demande de réponse écrite E-000733/2023 à la Commissio des Eurodéputés :
Aurélia Beigneux (ID), Eric Minardi (ID), Annika Bruna (ID)
Depuis le mois de décembre 2022, plus de 400 cadavres de dauphins ont été retrouvés sur les plages de la façade atlantique. L’observatoire Pelagis du CNRS estime qu’entre 5 000 et 10 000 cétacés sont piégés annuellement dans les eaux françaises par les filets de bateaux de pêche et meurent asphyxiés. Ce chiffre explose quand on regarde les statistiques sur l’ensemble des façades maritimes de l’Union européenne.
Ce désastre écologique, qui se reproduit chaque hiver, se révèle encore plus précoce et plus intense cette année. De plus, le dauphin commun étant une espèce marine protégée en France comme en Europe, la loi condamne toute forme de destruction, de capture, de poursuite et de harcèlement à son encontre.
En France, un arrêté du 29 décembre 2022 oblige 213 bateaux fileyeurs opérant dans le golfe de Gascogne à s’équiper, avant la fin 2023, de dispositifs acoustiques expérimentaux censés réduire les captures de dauphins. Cependant, cette mesure n’apporte pas pour le moment de résultats positifs.
1. La Commission a-t-elle eu connaissance de ce drame écologique?
2. Si oui, que compte-t-elle mettre en place pour améliorer le sort des dauphins communs, en concertation avec les États membres possédant au moins une façade maritime?
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