Chasse & pêche

Gérard Bailly souhaite une révision de la Convention de Berne et de la directive «Habitat»

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Question parlementaire

Nationale

Comme de nombreux parlementaires français et suisses, il demande au Gouvernement s'il envisage la révision de la convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe et la directive « habitat » Natura 2000, comme l'ont déjà souhaité d'autres pays.
extrait de la question parlementaire

Question parlementaire Gérard Bailly, sénateur du Jura :

M. Gérard Bailly appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur le problème des prédateurs et, plus particulièrement, sur les attaques du loup qui deviennent de plus en plus insupportables pour les éleveurs dans les zones de montagne et découragent bon nombre d'entre eux avec des conséquences graves comme l'abandon de pans entiers d'alpages ou pâturages laissant place à la friche.
À l'heure où le plan loup 2013/2017 est en préparation, il se demande s'il est assez ambitieux pour diminuer d'une façon significative la présence de ce prédateur dans les territoires d'élevage et il aimerait en connaître les objectifs.
Des mécontentements s'élèvent de tous nos massifs, de la Méditerranée aux Vosges, aux Pyrénées-Orientales, au Massif Central et maintenant à la Lozère. Tous les éleveurs se sentent trahis sous prétexte de biodiversité ou pour faire plaisir aux mouvements écologistes. Plus de 1 415 attaques en 2011, plus de 4 900 têtes et des bêtes qui meurent dans d'atroces conditions. Comment peut-on alors parler du bien-être animal demandé dans les étables et les bergeries ?

Malgré le plan loup aucune diminution des attaques sur les territoires concernés, elles ne cessent de progresser avec toutes les conséquences que cela engendre et malgré cela les ministres restent sourds sans prendre de réelles décisions. Faut-il attendre des attaques sur des enfants pour que les éleveurs soient entendus ?

D'autres territoires subissent des attaques fréquentes de prédateurs comme le lynx et rien n'est fait pour diminuer ses effectifs si ce n'est, au contraire, de « vanter son image ».

Il aimerait avoir des éléments précis sur le coût de maintien des prédateurs (personnel de gestion, identification, moyens de prévention, indemnités versées, …). Comme de nombreux parlementaires français et suisses, il demande au Gouvernement s'il envisage la révision de la convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe et la directive « habitat » Natura 2000, comme l'ont déjà souhaité d'autres pays.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

Sources

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