Animaux liminaires Droit animal

La ville de Grenoble lance une campagne « pour bien vivre ensemble » avec les animaux liminaires

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Sandra Krief Élue municipale, déléguée à la condition animale (38) Parti animaliste

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EELV

Communication officielle

Municipale

Extrait du site de la ville de Grenoble :

Animaux liminaires
Le terme d’animal liminaire désigne les animaux vivant proche de nous mais n’étant pas totalement sauvage sans être pour autant domestiqués : ce sont les écureuils, surmulots (« rats des villes »), pigeons, moustiques…

Les surmulots (« rats des villes »)
Animal nocturne omnivore à tendance carnivore, le surmulot niche dans les égouts, qui lui offre un abri. Il se nourris des déchets des citadins. Pour éviter leur visite sur l’espace public ou privé, il existe des pratiques simples et préventives :
[...]
Un rat ne mord que s’il se sent menacé, et cela n’arrive que de façon exceptionnelle, à l’instar d’un chien ou d’un chat. S’il passe sur l’espace public ou dans des espaces extérieurs privés, ce sera pour rejoindre aussi vite que possible son abri, d’autant plus s’il ne trouve pas de nourriture.

Chats libres
[...]
La Ville de Grenoble a mis en place, depuis une dizaine d’années, un dispositif de stérilisation pour contrôler la prolifération de ces chats libres. En 2021, afin d’améliorer le suivi sanitaire des chats stérilisés et d’augmenter le nombre de stérilisations qu’elle prend en charge, la Ville conventionne avec la Fondation 30 Millions d’Amis et l’ONG One Voice, et conclue un partenariat avec les associations locales : l'Ecole du Chat Libre de Grenoble et son agglomération, l'Association Chats libres de Grenoble et de l’Isère et Cosa Animalia. Le nombre de chats stérilisés grâce à leur action de terrain va presque tripler par rapport aux années précédentes (de 60 à 176 stérilisations).

La réglementation actuelle stipule clairement que les stérilisations/relâchages sont à préférer aux "euthanasies" : c’est la seule solution envisageable, parce qu’elle est à la fois éthique et efficace.

Expérimentation du dispositif Chatipi
En plus des stérilisations et identifications, la Ville de Grenoble, en partenariat avec l’association One Voice, va expérimenter un dispositif d’accueil, appelé Chatipi. Ces abris pourront être aisément implantés partout où les chats sans abri ont besoin d’un refuge. Le programme Chatipi propose ainsi aux municipalités de les aider à respecter leur obligation légale de protection des chats errants en les accompagnant dans la création d’un lieu de vie pour eux. Les chats stérilisés et relâchés, doivent pouvoir s’y protéger des intempéries et de la violence, y être nourris, abreuvés et bénéficier d’un suivi sanitaire.

Ces lieux d’accueil, qui pourront être implantés dans un espace public, seront à la fois l’occasion de mieux les respecter et générateurs de liens sociaux entre les habitants de la commune. Ils permettront aussi de faire connaître les chats, grâce à la documentation en ligne mise à disposition par One Voice.

Les pigeons
[...]
Projet lauréat du budget participatif de l'année 2016, les premiers pigeonniers contraceptifs visant à la régulation des naissances ont été installés par la Ville de Grenoble. Depuis la mise en place de ce dispositif, 200 pigeons ont déjà été appâtés et capturés, puis enfermés pour permettre de les fidéliser sur certains lieux. Ils sont nourris, abreuvés et soignés. Cette méthode qui a fait ses preuves dans d'autres communes a été préférée à l'euthanasie au dioxyde de carbone. De manière générale, la Ville de Grenoble ne pratique pas et s’oppose au gazage des pigeons.
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