D'autres aiment davantage la feria que la corrida, sans nier se rendre épisodiquement aux arènes, tels David Douillet, Régine, Victoria Abril.
Et les politiques ?
"C'est quelque chose que j'aime, ça fait partie de ma famille", a clamé Manuel Valls, affichant ouvertement son penchant tauromachique. François Fillon se veut plus discret, mais fréquenta un temps les arènes du Sud-Ouest. Nicolas Sarkozy, sans être aficionado, avait été aperçu à Séville il y a quelques années et apprécie la Camargue et Simon Casas, le directeur des arènes de Nîmes. Alain Juppé ou Henri Emmanuelli, originaires des Landes, sont, eux, de vrais mordus. Ainsi, le Toulousain Dominique Baudis, qui était présent au triomphe de José Tomás dimanche dernier à Nîmes, tout comme le député Alain Marleix, l'ex-ministre communiste des Transports Jean-Claude Gayssot et Michel Vauzelle, le président de la région Paca, ou, dans une moindre mesure, Jean-Michel Baylet ou encore Julien Dray.
Roselyne Bachelot, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn ne seraient pas insensibles au spectacle. Idem pour Pierre Moscovici, François Loncle, Lionnel Luca, Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis. Arnaud Montebourg n'est pas connu pour fréquenter les combats de taureaux, mais il a déclaré "considérer la corrida comme un art". De leur côté, au moment de la présidentielle, Martine Aubry et François Hollande, sans être aficionados, avaient botté en touche à propos d'une éventuelle interdiction des courses s'ils étaient élus. Enfin, plus surprenant, si la tauromachie n'est guère la tasse de thé des écologistes, Noël Mamère déclare y être favorable, comme nombre d'élus du sud de la France.
(passage de l'article d'Hervé Denyons, Le Point)
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